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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 13:40

La parole aux militants pour une démocratie participative - contribution de Paule Kodjo

 

    «On devrait, par exemple, pouvoir comprendre que les choses sont sans espoir, et cependant être décidé à les changer»

                                                                               Francis Scott Fitzgerald

 

                                     

 

Se frayer un chemin dans l’épaisseur du discours sur l’immigration pour en dévoiler les pratiques signifiantes; remonter le processus généalogique de la langue pour montrer comment s’effectue le passage du sens propre du mot « immigré » à son sens  figuré ; montrer  comment l’intégrité de ce mot précède la possibilité pour lui de contenir un espace de violence  dans la mesure où il dit plus que la réalité qu’il représente, souligner ce faisant le dynamisme inhérent à tout processus signifiant; circonscrire la pratique d’exclusion, la pratique raciale en laquelle ce discours s’accomplit, se défait en se réinscrivant indéfiniment; mettre à jour la nécessité d’un lent  travail sur le champ lexical que ce discours produit à partir de cela même qui s’est donné sous les mots et expressions de « diversité », «d’immigré», de « minorité visible», de «seuil de tolérance» et son cortège de métaphores obsédantes. Telle est la démarche amorcée ici.

   L’on comprend que l’enjeu d’une telle réflexion  consiste à retracer brièvement ce moment majeur de la transgression du sens propre de ce mot dans l’inconscient collectif, l’excès qui s’y maintient, l’enjeu  politique qui sourdement s’y produit. 

 

     Le monde s’offre d’emblée à nous comme un « univers éclaté». Dans cet éclatement, pluralité de cultures, s’implante un ordre hiérarchique dont l’établissement est inséparable de celui des systèmes de places au sein desquels l’identité de chacun est délimitée et jamais perçue dans ce qu’elle a d’illimité ou d’incomparable.

 L’on sait la portée historique et décisive de la Conférence de Berlin qui le 26 février 1885 fixa les grandes lignes de partage du continent noir entre les grandes puissances afin de mettre fin, ou du moins de maîtriser les rivalités relatives aux richesses humaines et naturelles africaines entre nations européennes. Ce faisant, elle scellait  le destin des peuples d’Afrique.

En cela la conférence de Berlin a été constitutive de la reconfiguration géopolitique, linguistique, psychique des pays colonisés. Du coup, les comportements ne peuvent échapper à l’exigence d’une idéologie qui intervient comme ce au nom de quoi s’effectue la mise en place. En même temps, se fait jour une image de «l’Autre» véhiculée dans les discours et les mots  qui ont contribué à renforcer et à propager cette idéologie.

La littérature romanesque de la période coloniale  bien  que marginale dans la littérature française contemporaine, a été depuis la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, période de l’expansion coloniale, le creuset où se sont progressivement cristallisées les images stéréotypées  des anciennes colonies et du colonisé. Elles font partie à la veille de la deuxième guerre mondiale de l’imaginaire collectif occidental. Cette littérature joue en France un rôle déterminant dans l’élaboration et la diffusion de l’image du colonisé.

Portées à l’écran ces images ont validé, légitimé de tels stéréotypes. Corrélativement s’instaure un langage avec son cortège de mots, supports de l’idéologie dominante.

     De nombreuses mutations ponctuent et structurent aujourd’hui l’évolution des sociétés. L’évolution liée à l’émergence du culturel et de l’interculturel rend crucial le problème de l’immigration. L’intrusion et la reconnaissance du culturel dans les rapports sociaux, politiques et économiques, la revendication du «droit à la différence», constituent en effet une véritable onde de choc dans les pratiques sociales et les discours politiques dont le thème récurrent est celui de l’immigration.

 

   Le mot «immigration» recouvre non seulement une diversité dans ses champs d’application, mais aussi et surtout une multiplicité d’orientations. Cette pluralité s’accompagne d’une certaine ambiguïté  terminologique.

     L’analyse de la nature du signe linguistique (ici le mot)  met à jour les deux faces qui le constituent à savoir le: « signifié », l’idée que l’on veut exprimer ou le « concept », et  le « signifiant », disons le matériau, l’outil dont on se sert pour exprimer cette idée. Signifiant et signifié constituent les deux faces du signe linguistique.. Le signe linguistique a donc pour caractère d’être arbitraire en ce qu’il n’existe aucun  rapport naturel, aucune parenté naturelle,  « essentiel » entre le signifiant et le signifié.

 

    Extrait du champ polémique ordinaire, en tant qu’instrument conceptuel, le signe linguistique, le mot «immigration» dans son sens propre signifie l’entrée l’établissement temporaire ou définitif dans un pays de personnes non autochtones. Le mot immigré dans sa première acception désigne ainsi celui qui est établi dans un pays par immigration. Il  a  donc une fonction proprement linguistique.

C’est dire que l’on a affaire à une articulation de syllabes qui désigne une réalité: le fait de personnes quittant leur pays pour un pays étranger. L’on voit en effet, que la fonction linguistique ne se trouve en rien commandée par la signification qu’une pensée veut exprimer à l’aide de ce terme.

 

    Progressivement, en fonction de la provenance des flux migratoires, la neutralité du mot «immigré» s’estompe de plus en plus. Il s’épaissit de charges connotatives accompagnant les usages ordinaires du terme.

  A coté d’immigrés d’origine européenne, des Africains, des Maghrébins, des Croates, des Asiatiques etc. sont arrivés en France, porteurs de leur culture face à la civilisation européenne. Le contact non plus sur le sol d’origine de l’immigré  mais sur le sol de France, entraîne une mise en relief des différences existant entre les différentes civilisations.

  Le signifiant «immigré» semble désormais constituer l’espace dans lequel l’idéologie prend ses droits tout en se masquant, se dissimule en étendant ses pouvoirs. Ainsi, de conventionnel, d’arbitraire qu’il était (arbitraire, on l’a vu, au sens où le signe n’établit pas de rapport  naturel avec la chose à laquelle il renvoie), le signifiant « immigré »  change de signifié et  se charge non plus de sens, mais de signification, il devient symbole.

Il n’est pas sans intérêt de rappeler que le mot «symbole » s’est enrichi à partir de l’image-mère de l’objet brisé en deux et dont les moitiés servaient de signe de reconnaissance entre deux personnes, entre deux contractants. Le mot «immigré» et l’être ne sont plus désormais que deux moitiés d’une même réalité se confondant dans l’indifférenciation. C’est dire qu’il existe désormais un rapport d’inhérence entre le mot et la réalité qu’il représente. Le mot « immigré » dit désormais, l’être, l’essence. Il devient  l’identité, le nom propre .de  l’objet d’une telle attribution. En cela réside la violence  contenue dans ce mot.

 

    Etant envisagé dans sa dimension sociale, il faut bien constater que l’usage associe par un consentement  tacite certains mots ou sons à certaines idées, et limite de la sorte la signification du mot. Ainsi l’usage fixe la signification du nom «immigré», c’est  là le fait  négatif car avec cette notion d’usage  vont  s’introduire toutes les fluctuations qui sont à l’origine de la confusion du sens figuré et du sens propre. La signification contenue dans ce terme est celle-là même qui était déjà contenue dans le mot «colonisé ».

Ce n’est qu’au nom d’une identité toujours déjà donnée, que se justifie la diversité des noms par lesquels on désigne l’immigré l’enfermant dans le vide de l’identité. Le mot «immigré» devient la demeure de l’être.

Nom mythique il dit une réalité utopique et uchronique.

- utopique parce qu’exprimant une réalité imaginaire qui se situe en  dehors de tout lieu précis, la couleur de l’épiderme constituant à elle seule le lieu symbolique, le lieu vide de toute identité, le lieu de bannissement. La cohérence de ce discours s’incarne dans l’expression « minorité visible ».

On lit souvent dans des textes officiels des titres de paragraphe comme celui-ci: «Scolarisation des enfants d’origine immigrée». Il n’est pas sans intérêt de souligner qu’un grand nombre de ceux que l’on désigne par ce mot sont des Français dont certains le sont avant Nice et la Savoie. A l’évidence, l’idée exprimée par ce mot  trouve son origine dans une idéologie où le signe devient transparent à lui-même.

-uchronique,  parce que consommant l’anhistoricité de l’immigré. En effet la multiplicité des noms par lesquels on  le désigne dans la mesure où elle n’exprime pas son évolution (puisqu’elle met en relief le « même » sous le changement, n’est que l’expression des différentes périodes de l’histoire qui se sont succédé et qui ont contribué à fonder  l’image.

Ce n’est qu’au nom d’une identité toujours déjà donnée, hors question en quelque sorte, comme antécédent nécessaire de toute attribution que se justifie la diversité des mots ou expressions qui enferment l’immigré dans le vide de l’identité. C’est ce qu’exprime remarquablement la diversité des noms ou expressions qui marquent un point de non retour, la fixation dans l’éternité du moment historique de la sujétion. Ils ne sont qu’une variation, perpétuelle métamorphose dans l’élément de l’identité, chacun des noms étant la métaphore de l’autre.

 

     Le discours sur l’immigration se trouve ainsi prisonnier d’une ambiguïté où la différence se dédouble d’une part, en aliénation; d’autre part, en altérité.

Pour donner un sens à la définition lexicale de l’altérité comme «caractère de ce qui est autre», il faut, à l’évidence, mettre en jeu une double opposition :

- d’une part l’opposition entre identité et altérité, c’est-à-dire entre le même et l’autre, qui permet de saisir l’altérité en tant que différence et non en tant que contradiction radicale, comme dans le cas de toute « minorité invisible ».

- d’autre part, l’opposition cette fois de l’autre à l’autre qui met en cause l’origine de la différence comme dualité, comme rupture.

L’ambiguïté du comportement à l’égard des flux migratoires européens et extra-européens met en jeu cette double opposition.

L’idée de différence introduite ici, prend, à l’évidence, un sens distinct dans ces deux types de système. S’agissant de l’immigration européenne, l’occidental constitue un genre au sein duquel l’altérité n’exclut  pas l’identité, A la séparation, on substitue un système réglé de différences et de ressemblances: chaque élément du genre est à la fois identique à soi et différent  des autres, c’est-à-dire aussi, semblable aux autres. L’altérité comme différence n’est pas ici la négation.

Au contraire, dans le cas de l’immigration d’origine extra-européenne dite « minorité visible », tout se passe comme si le non-européen constituait un corps étranger qui justifie la distance.

Ainsi l’altérité dans les rapports sociaux sera vécue différemment selon qu’il s’agit de l’autre – occidental ou de l’autre non - occidental.

Le présupposé de base en est que les cultures européennes sont d’égale valeur. Dans ce cas, la différence se déploie dans une égalité «essentielle» qui trouve son fondement dans une culture identique; elle est toute formelle. Dans l’autre cas, celui  du non-occidental, elle devient factuelle, biologique. Il ne saurait y avoir d’identification  possible.

Comme ce ne sont jamais des cultures qui sont mises en contact, mais des individus, l’immigré est l’Autre. La difficulté inhérente au problème de l’Identité Nationale est de parvenir à voir dans cet  Autre vraiment Autre, un autre soi-même.

Dans la relation intereuropéenne, au-delà de l’intériorisation du contexte socioculturel dans la formation du soi, c’est une véritable complémentarité entre soi et l’Autre qu’il s’agit de réaffirmer. L’immigré non occidental ne saurait en aucun cas constituer un miroir.

De ce fait, le problème dit de l’immigration en cache un autre qui apparaît biaisé et qui est celui de la capacité de notre société à accepter sur son sol, non pas à proprement parler une diversité de cultures, mais une diversité de races, car c’est bien de cela qu’il s’agit.

 

    L’identité, reste donc bien le terme auquel tout se réfère et dont tout dérive. Refus conscient ou inconscient d’intégrer l’Autre au sein de l’identité nationale, drame de l’identification pour l’Autre défait, désuni dans cet entre-deux que constituent le pays des origines qu’il ne connaît pas et le pays d’ici qui ne le reconnait pas.

Rousseau dans son « Essai sur l’origine des Langues » rappelle que les mots sont métaphoriques dans la mesure où ils disent les passions de celui qui nomme. Le langage exprimerait une vérité passionnelle, mais par rapport à la vérité de l’être, il serait métaphorique. L’affect voit sous son propre angle; l’âme affectée est dans l’imaginaire. On mesure la fragilité de l’opposition entre le mot propre et le mot figuré en raison de la continuité du passage du mot figuré au mot propre. Ainsi, si le nom est arbitraire, il existe cependant un rapport entre l’idée, l’être qui nomme et la passion; la métaphore naît de ce rapport qui est un rapport de représentation.

Les mots  ne traduisent donc pas l’essence de l’être nommé, néanmoins bien qu’il ne soit que le signe des idées de celui qui nomme, le nom, une fois attribué, adhère à l’individu nommé. Voici que la corrélation arbitraire (signifié-signifiant) s’est transformée en corrélation naturelle.

 

   Ce qu’il convient de mettre en lumière, c’est la facilité quasi-irrésistible du passage de l’attribution à celui de l’adéquation, c’est-à-dire la possibilité pour l’être nommé de s’identifier à son nom.

Le nom a un pouvoir et de manière substantielle sur la conscience de l’être nommé. L’individu en arrive à se laisser absorber de façon irrésistible par un mot dont la source n’est qu’extérieure.

Paradoxe du mot à travers le rapport secret qu’il entretient avec l’être nommé; force du mot à travers sa capacité de vie propre. En effet,  d’une part on doit admettre que le nom n’est que le signe des idées de celui qui nomme, mais force est de constater d’autre part que l’être nommé finit par coïncider avec le signe. Le mot, par la répétition constante de syllabes identiques que toute appellation suppose, finit par dire la substantialité de I’ être, de l’individu ainsi nommé. Le mot immigré devient symbole, signe de reconnaissance  impliquant un rapport d’identité avec la personne  nommée.

Dans les expressions et les mots par lesquels on désigne les « communautés dites de  la diversité »,  s’inscrit ce déterminisme qui pèse sur elles de façon insidieuse, mais très forte, puisqu’il s’est fait par la langue, par les mots, consommant, comme on le voit chez certains jeunes une certaine impuissance à agir. Le »A quoi bon » devient la devise.

   Dans «l’Essai sur l’origine des langues » Rousseau établit que le nom est doté d’un pouvoir d’efficacité sur autrui  par le son. L’accent porte la puissance émotive; le son a valeur expressive. Les accents  souligne t-il « portent malgré nous les mots qui les arrachent et nous font sentir ce que nous entendons», déclaration capitale dans la mesure où elle exprime que le mot en tant que signe sonore ouvre l’homme à l’intériorité.

C’est seulement dans le champ de l’interlocution qu’il reçoit ce caractère de symbole et cette référence aux idées de celui qui nomme. Ainsi l’usage fixe la signification du nom. C’est là le fait négatif, car avec cette notion d’usage vont s’introduire toutes les fluctuations qui sont à l’origine de la confusion du sens figuré et du sens propre. Le mot produisant un effet sur l’être désigné, nommé; le vide de lui-même, entraînant une dépersonnalisation du sujet, le plaçant hors de son centre.

Tout se passe comme si le sujet se dessaisissait de lui-même dans un processus d’identification au mot, comme s’il opérait un décentrement qui défait toute « propriété », rendant possible l’identification dans l’illusion où se fonde la croyance au mot.

 

     Réflexion sur les ambigüités du discours sur l’immigration et son cortège de métaphores, elle devient réflexion sur la possibilité que pourrait avoir le langage d’exercer un pouvoir  de domination et d’exclusion sur les êtres.

L’ampleur de perspective d’une telle réflexion impliquait un choix, et elle s’est délibérément portée sur un aspect de la problématique de l’immigration qui, pour être particulier, n’en constitue pas moins l’indice même des réactions face au problème de l’immigration.

Cette perspective, nous l’avons située dans la conscience humaine en dehors de tout plan empirique, dans l’arrière-plan d’un discours à peine conscient de lui-même, qui fait désormais autorité dans  la classe politique. Parler de diversité, c’est marginaliser, mais au sein de cette marginalisation c’est refuser l’individualité qui structure les êtres ; c’est revendiquer le droit à l’indifférence.

Plus qu’une analyse, cette réflexion se veut une topique du discours élaboré sur l’immigration. Elle a tenté de montrer comment les différents concepts fondamentaux de ce discours se localisent entre eux, se tissent autour de certains nœuds de sens. Elle a tenté  de souligner le déplacement de sens par l’effet de nouveaux clivages.

 A  une forme personnelle raciale, se substitue  une forme plus impersonnelle de l’immigration. Le discours sur l’immigration est un discours difficile parce que semé de contradictions et lié à des référents psychologiques et sociologiques pas toujours clairs et conscients,

 Sans doute, une amorce de solution au problème de l’immigration se trouve dans une véritable intégration des dits immigrés qui sont Français, pour certains depuis près de quatre cents ans. La souche a fini par prendre.

Cette intégration  doit s’inaugurer par une conversion du regard. L’expression « minorité visible », est  symptomatique de la nécessité de la convergence du regard. Voir n’est  pas  regarder. On voit les objets du monde en tant qu’ils font obstacle, qu’ils se dressent devant soi. Le mot regard au contraire signifie d’abord égard, attention, considération, estime, cheminement. Il prend le sens  de manifestation de l’ouverture au monde, initiation, « co-naissance » mais non lecture.

Convertir le regard pour aboutir à une analyse et à une évaluation des effets du regard: aliénation, objectivation, admiration aussi; pourquoi prétendre l’amour aveugle?

Regarder c’est regarder un œil vous voyant.

  Sans doute, le succès de l’intégration exige-t-il une réduction des inégalités, mais la réussite de l’intégration d’une communauté présuppose la rencontre de deux volontés, celle de cette communauté et celle de la société d’accueil. La solution de problèmes  matériels ne change rien à la nature des rapports entre les individus des deux communautés. Le discours sur l’immigration caractérise davantage le sujet  énonciateur que l’objet de l’énoncé dans la mesure où les différences perçues ne coïncident pas forcément avec les différences «objectives» et que le phénomène des représentations interfère largement.

C’est dire, que l’une des solutions au problème évoqué passe d’abord par une pédagogie de l’image du dit « immigré ». Elle trouverait son fondement dans une réflexion critique de cette image et dans une connaissance des individus et de leurs cultures. L’école semble le lieu, non pas seulement de transmission, mais de création des conditions psychologiques, pédagogiques et matérielles qui amèneront le jeune citoyen du monde à modifier lui-même son comportement.

L’éclatement reconnu du monde, la cohésion nationale, l’identité nationale rendent l’innovation nécessaire, d’abord en ce qu’elle ouvre l’école et l’Europe à d’autres objets de savoir ; ensuite en ce que le savoir ne sera plus situé toujours du même côté ; que la vérité se trouvera au sein d’un travail d’accueil  et de respect de ce que pense l’Autre, de son système de pensée.

L’idée d’humanisme doit elle être rejetée comme dénuée de signification? Certes non. L’humain nous semble demeurer la valeur essentielle. On cultive toujours un jardin. L’humanisme doit être une culture de la nature humaine, une culture de l’homme selon la nature en ne perdant pas de vue que la culture est forcément plurielle.

 

                                                                       Paule Kodjo.

 

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 12:35
 Quel bilan pour la France sous Sarkozy ?

Quel bilan de la région Poitou Charente avec Ségolène Royal ?

Où est la compétence ? Par la politique par la preuve !






Clip LipDub Jeunes Pop UMP
envoyé par Rive-gauche. - L'actualité du moment en vidéo.
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 11:27

en vidéo

Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Ségolène Royal.

RTL info - Ségolène Royal à RTL le 14 décembre 2009Ségolène Royal : Bonjour.

A Tours samedi, Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a fixé l'objectif des prochaines élections régionales : triompher dans vingt-deux régions sur vingt-deux - le grand chelem. Que pensez de l'objectif, Ségolène Royal ?

Je pense qu'il faut toujours être prudent sur les objectifs, et en tous cas, ne jamais préempter de la part d'un parti politique des résultats électoraux. Les électeurs n'aiment pas cela du tout. Un enjeu d'une élection régionale, c'est un enjeu local. C'est-à-dire que les citoyens vont choisir un président, une présidente de région, avec des équipes qui ont bien fait leur travail d'ailleurs, puisque la plupart des candidats sont sortants, donc ils vont évaluer le travail qui a été fait.

C'est vous qui le dites...

Ce sont les électeurs qui vont le faire et puis aussi, ils vont se prononcer sur des projets.

Martine Aubry est imprudente ?

Vous ne m'entraînerez pas sur des critiques internes au Parti socialiste...

Pas du tout... Je déduis de ce que vous dîtes... Il ne faut pas dire les choses comme ça, c'est ce que vous avez dit dans votre première réponse.

Ce qui est important, ce sont les projets qui sont portés dans les régions et vous savez qu'il y a un travail qui a été fait par Jean-Louis Bianco qui a présenté ce projet des régions. Dans ce projet des régions, il y a d'ailleurs beaucoup de choses, vous me permettrez de le dire qui sont déjà accomplies dans la région Poitou-Charentes. Je voudrais citer trois exemples très concrets. Ça va être très rapide. D'abord, le fait de ne pas augmenter les impôts. Mois je l'ai fait pendant tout mon mandat. Aujourd'hui, tous les présidents de régions socialistes s'engagent à ne pas augmenter les impôts. Je pense que c'est une bonne chose...

Ah, ils s'engagent... Donc Xavier Bertrand aussi s'engage, si c'est gagné par l'UMP à ne pas augmenter les impôts. Au moins pour les électeurs ce sera facile ce coup-ci !

Oui, mais...

... Personne n'augmentera les impôts....

Vous noterez que Xavier Bertrand soutient le gouvernement actuel. Que le gouvernement actuel a créé vingt-deux impôts supplémentaires...

Oui, mais il est pour les régions si elles gagnent... La fiscalité régionale n'augmentera pas.

Il s'apprête à créer la taxe carbone, c'est-à-dire un nouvel impôt. Donc ce que je pense que la dépense publique doit être très efficace. C'est à dire quand on fait une dépense nouvelle, il faut faire des économies parallèle pour ne pas peser sur le pouvoir d'achat des Français.

Vous même Segolène Royal, vous n'étiez pas à Tours samedi. Votre absence a été remarquée. Et on se dit, qu'au fond, vous n'essayez même plus de donner le change.

Mais vous savez, j'ai une constance. Lorsque je m'engage dans un combat électoral local, jamais je n'ai fait intervenir, ou jamais je ne me suis positionnée sur des enjeux de politique national. Et par ailleurs...

Ce n'est pas la question. C'est que votre parti, le Parti socialiste organise un meeting de lancement des élections régionales. Sans doute en 2004, a-t-il fait pareil, sans doute étiez vous présente. Et cette fois ci, vous n'y étiez pas.

Mais si, j'y étais. J'y étais par l'intermédiaire... D'abord, je suis entourée d'une équipe, donc j'étais représentée, la région était représentée par un vice-président de la région, Jean-François Macaire. J'y étais parce que j'ai donné un témoignage télévisuel sur l'agriculture biologique, sur laquelle la région Poitou-Charentes est en pointe. Et j'y étais aussi d'une certaine façon, parce que s'engager sur la campagne des élections régionales, c'est de se battre aussi sur le terrain. Et j'étais aux côtés, vous le savez très bien, Jean-Michel Apathie, de l'entreprise Heuliez, que nous essayons de sauver, que nous allons réussir à sauver.

Et ce que je faisais pendant la réunion de Tours, c'est obtenir que la voiture Heuliez soit présente à Copenhague où je pars ce soir, puisqu'il y va y avoir une parade des voitures électriques ; et grâce à la région, une voiture française, la voiture Heuliez sera présente aux côtés du maire de Copenhague dans ce défilé des voitures électriques. Derrière ce sont quoi ? Ce sont 600 salariés qui sont menacés, et qui vont j'espère retrouver leurs emplois, 600 familles, donc sans doute plusieurs milliers de personnes avec les sous traitants. Et moi, mon combat de femme politique, c'est d'abord cela. La politique par la preuve, la politique concrète, celle qui sauve les emplois et qui est au plus près du terrain.

Votre talent Segolène Royal, c'est quand on vous parle de Tours et d'une réunion où vous n'étiez pas, vous répondez par Copenhague, où vous serez donc à partir de demain.

Mais Jean-Michel Apathie, je fais de la politique depuis vingt-cinq ans.

Ça ne m'échappe pas !

J'ai été député pendant vingt ans, j'ai été trois fois ministre. J'ai été conseillère de François Mitterrand. Aujourd'hui je suis présidente de région. Et donc j'utilise mon temps, là où il est le plus utile par rapport à l'idée que je me fais de la morale politique.

Alors justement, Georges Frêche représentera la gauche en Languedoc-Roussillon. Ses propos sur les Harkis ou les noirs en Equipe de France de football ont choqué à l'époque où il les a tenus. Ce compagnonnage avec Georges Frêche vous gêne-t-il ?

Je n'ai aucun commentaire à faire sur cette question. Vous savez, Jean-Michel Apathie, nous commençons là une semaine politique...

A cause de la gêne que cela provoque ?

Pas du tout !

Alors pourquoi n'avez-vous pas de commentaires à faire ?

Parce que les militants ont voté. C'est la direction du parti qui s'occupe de cela. Ça ne vous pas échappé que je ne suis pas dans la direction du parti.

Quelqu'un qui dit : "Il y a neuf blacks sur onze en Équipe de France de football"... C'est quand même terrible !

Non, non moi ce qui m'intéresse, c'est ce qui va se passer. Ça a été jugé ça. N'y revenons pas, c'est toujours les mêmes questions. Pourquoi ne parlons nous pas de ce qui intéresse les Français ?

Ça été jugé, mais d'autres choses ont été jugées que l'on confronte toujours les responsables politiques qui ont tenu leurs propos.

Ça a été jugé. Trois choses...

Jean-Marie Le Pen a été jugé pour ses propos sur les juifs, ont lui a ressorti pendant toute sa carrière.

Nous avons très peu de temps. Et en parlant de Georges Frêche, je pense que nous passons à côté de ce qui préoccupe les Français....

C'est parce que vous ne voulez pas en parler... C'est pour ça qu'on perd du temps.

Pas du tout. Je vous ai répondu. Les militants ont voté, la direction du parti est là pour décider de ce dont il s'agit, et Georges Frêche a été envoyé en justice. Et la justice a prononcé un non lieu. Donc pour moi, l'affaire est close. En revanche, ce qui n'est pas clos, c'est ce qui se passe cette semaine : la privatisation de la Poste, le démantèlement des collectivités territoriales et l'histoire du Grand Emprunt. Voilà trois éléments politiques majeurs sur lesquels cette semaine, à la fois le Président de la République va se prononcer sur le Grand Emprunt, c'est-à-dire une fuite en avant de la France vers la dette, alors que je pense que ce qui serait beaucoup plus efficace et beaucoup plus urgent c'est de mobiliser le système bancaire pour qu'enfin, les banques accomplissent leur travail en direction des petites et moyennes entreprises.

Je vais vous donner un exemple...

Non d'abord la privatisation de la Poste, parce qu'après on n'aura plus le temps...

La privatisation de la Poste, je crois que les Français sont vent debout. Il y a eu une votation dans plusieurs milliers de bureaux de vote. Plus de deux millions de Français sont venus dire "Non" à la privatisation de la Poste. Et je pense qu'à un moment où le tissu social est fragilisé, les services publics doivent être farouchement défendus.

Et pour être rigoureux Ségolène Royal, on dira que la Poste, elle n'est pas privatisée, mais que son statut change.. et vous, vous pensez que c'est l'annonce de la privatisation de la Poste ?

Bien sûr que ça l'est...

Je voudrais vous faire écouter Nicolas Sarkozy, lundi dernier devant des militants de l'UMP en Alsace : "Ce qui manque au parti socialiste, c'est un directeur des ressources humaines. Une formation politique avec des talents pareils, et qui choisit Martine Aubry ou Segolène Royal ....(rires militants)" Voilà, il fait rire les militants UMP sur votre compte Ségolène Royal. Une réponse ?

Écoutez la politique à ce niveau, ce n'est pas qu'attendent les Français. Si Nicolas Sarkozy veut être directeur des ressources humaines, qu'il le soit dans les entreprises qu'il délocalise. Qu'il le soit, tenez par exemple chez Heuliez, en apportant enfin les 10 millions d'euros qu'il a promis l'année dernière et qui ne sont toujours pas là. Qu'il soit directeur des relations humaines dans le pays, en France, par rapport aux difficultés, par rapport aux souffrances, par rapport à la baisse du pouvoir d'achat.

Ca vous a blessée, ces propos ?...

... Par rapport aux injustices fiscales. Pas du tout.. Je les trouve dérisoires par rapport aux enjeux, par rapport aux attentes, par rapport aussi à ce qui va se passer aussi à Copenhague, dont nous n'avons pas eu le temps de parler.

Mais vous avez parlé un peu, toute seule.

Je suis optimiste sur Copenhague. J'espère que Barack Obama, va beaucoup s'impliquer. J'espère que nous sortirons aussi avec un fonds vert qui va permettre de financer la lutte contre le réchauffement climatique, avec le principal défi, qui est celui de l'eau. Je crois que c'est cela le principal défi, c'est à dire la diminution de l'eau potable, l'élévation du niveau de la mer. Et en tous cas dans cette journée mondiale des régions où je serais, je vais montrer que le local et le global sont étroitement liés.

Voilà ! Ségolène Royal qui sait répondre et ne pas répondre aux questions des journalistes, était l'invitée de RTL ce matin...

... Si j'ai répondu...

Oui, vous savez répondre et ne pas répondre.

Auteur : Jean-Michel Aphatie

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 11:06

Lors de sa convention nationale à Tours, le Parti Socialiste a rendu public le « programme commun » des régions socialistes.

Sur les 26 actions annoncées, 23 sont déjà en place en Poitou-Charentes. Le résultat du travail de « laboratoire » cher à Ségolène Royal.

Les principales mesures reprises de l’expérience picto-charentaise portent sur les budgets participatifs, le pass-contraception, la construction de lycées Kyoto, la priorité à la croissance verte (la voiture électrique est prise en exemple), la conditionnalité des aides aux entreprises, les fonds d’investissement pour les PME, …

Les mesures déjà effectives :

1) Mise en place de fonds participatifs des habitants : mesure inspirée des BPL (budgets participatifs des lycées) créés en Poitou-Charentes
2) 300.000 contrats d’accès à la qualification pour les jeunes sortis du système scolaire sans qualification : déjà effectif en Poitou-Charentes notamment grâce aux dispositifs « tutorat tremplin bâtiment » et « engagement première chance ».
3) 200.000 contrats de continuité professionnelle : correspond à la GREF (garantie de ressources emploi-formation) et au CRSPP (contrat régional de sécurisation des parcours professionnels) expérimenté avec succès pour 220 salariés d’Heuliez
4) 100.000 entreprises nouvelles : le rythme est bien supérieur en Poitou-Charentes.Les 7500 Bourses Régionales désir d’Entreprendre extrapolées à l’échelle nationale font 250.000 entreprises supplémentaires !
5) 50.000 contrats d’appui et de développement pour les jeunes entreprises : effectif en Poitou-Charentes par le dispositif CORDEE (convention régionale de développement des entreprises et de l’emploi) et les outils d’aide à l’export, à la formation et les garanties d’emprunt. Sans compter l’année 2009, le Poitou-Charentes a passé 1317 contrats de ce type depuis 2004.
6) Création de fonds d’investissement pour les PME : fait en Poitou-Charentes avec la société de capital risque des éco-industrie (PCI), le fonds d’investissement de proximité Gallia, le dispositif d’épargne salariale avec Groupama, le Fonds de Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI) confié à Alto-Invest, et le fonds de développement de l’industrie photovoltaïque avec la Banque Européenne d’Investissement et le Crédit Agricole (200 M€).
7) Conditionnalité des aides aux entreprises : fait dès 2004 avec la Charte d’Engagements Réciproques
8) 3% du budget consacré à la recherche et à l’innovation : déjà effectif en Poitou-Charentes
9)Un pack pour l’autonomie des jeunes : la région Poitou-Charentes prend en charge le permis de conduire et la garantie locative pour les jeunes.
10) Droit à un séjour linguistique pour chaque lycéen : les « bourses de la découverte » en Poitou-Charentes concernent non seulement les lycéens, mais aussi les étudiants et les apprentis
11) Le pass contraception : inventé en Poitou-Charentes
12) Développement de l’équipement informatique des lycées : déjà un ordinateur pour 2 élèves en lycée professionnel en Poitou-Charentes
13) Gratuité des fournitures scolaires : l’équipement professionnel du lycéen est déjà pris en charge par la Région Poitou-Charentes
14) 50% de voyageurs en plus dans les TER : en Poitou-Charentes, entre 2004 et 2009, il y a eu 60% de passagers supplémentaires, pour une moyenne nationale de 30%
15) Un fonds de recherche-innovation : la région Poitou-Charentes est la première, et pou l’instant la seule région qui détient un portefeuille de brevets pour des produits écologiques innovants
16) Augmentation de 50% des budgets consacrés au développement des énergies renouvelables : cette priorité est absolue en Poitou-Charentes depuis 5 ans
17) La généralisation des éco-bâtiments : Poitou-Charentes a fait le premier lycée 100% énergies et tout financement régional est conditionné à l’atteinte des meilleures performances environnementales
18) Accompagner les agriculteurs : en Poitou-Charentes, la politique agricole a été orientée dès le début du mandat vers le soutien à l’agriculture biologique et un plan de développement de l’alimentaire biologique par filières est lancé
19) Droit à la santé sur tous les territoires : la région Poitou-Charentes a lancé les maisons médicales et les stages en milieu rural pour les étudiants en médecine
20) Plus de moyens pour la formation des professions paramédicales : la région Poitou-Charentes a fait d’importants efforts dans ce domaine
21) Développer la construction de logements : la région est cofondatrice de l’Etablissement Public Foncier Régional, elle est devenue la principale bailleuse de fonds de la construction de logements sociaux dans de nombreuses opérations
22) Faire baisser les charges de chauffage : la région a signé avec les organismes HLM un contrat portant sur la rénovation thermique de 8500 logements sociaux d’ici 2013
23) Soutien aux associations : la région soutient de nombreuses associations délaissées par le gouvernement, notamment par le biais des emplois tremplins associatifs

Les mesures en cours de mise en œuvre :


- Accès au cartable numérique pour les lycéens et apprentis
- Plafonnement du cout de l’abonnement TER domicile-travail à 1€ par trajet

Une mesure non effective sous la forme annoncée par le PS :

- une mission régionale de lutte contre les discriminations : elle n’existe pas sous cette forme, mais en revanche la région Poitou-Charentes aide le monde associatif et les collectivités locales qui se mobilisent sur ce point. De plus elle a lancé un agenda 22 en faveur des personnes en situation de handicap, particulièrement concernées par les discriminations.

La Région Poitou-Charentes est donc une bonne élève de la classe PS. D’autant plus que tout cela a été fait depuis 2005 sans augmentation ni des impôts ni des taxes sur les carburants (TIPP). Forts de cette avance, nous pourrons aller plus loin, beaucoup plus loin !

En savoir plus sur le programme du PS pour les régionales : http://www.lesregionsquonaime.fr/le-contrat-socialiste-pour-nos-regions

Jean-François Macaire
Vice-Président de la Région Poitou-Charente

Source : Révolution Silencieuse

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 17:39
Lire La tribune de Ségolène Royal et Coumba Ndoffène Diouf


Quels en enjeux pour le sommet de Copenhague (source : Le Monde)

Téléchargez ici le résumé du rapport du GIEC link 
Visionnez ici la video "Conférence de Copenhague, quels enjeux?" link

En 2007, le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui rassemble des scientifiques du monde entier sous l'égide de l'ONU, a remis son quatrième rapport. Ce dernier est alarmant : les scientifiques de l'ONU mettent en garde contre les conséquences "soudaines", voire "irréversibles", du réchauffement en cours. Le GIEC réaffirme que le réchauffement du système climatique est sans équivoque et qu'il est "très probable" que ce réchauffement soit d'origine humaine. Les scientifiques de l'ONU prévoient une hausse de température moyenne de 1,8 à 4 degrés, pouvant aller jusqu'à 6,4 degrés en 2100 par rapport à 1990. Les experts préconisent un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays développés de 25 % à 40 % d'ici à 2020 par rapport à 1990. Selon eux, une telle réduction est nécessaire si l'on veut limiter le réchauffement à 2 °C, seuil au-delà duquel le système climatique pourrait devenir incontrôlable.

Dès lors, les négociations en cours regroupent plusieurs problématiques :

  • De combien les pays développés accepteront-ils de réduire leurs émissions ? L'UE s'est fixé comme objectif, d'ici à 2020, une réduction de 20 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990 et de 30 % si d'autres pays industrialisés s'y conforment. Les Etats-Unis, de leur côté, ont mis sur la table une réduction de leurs émissions de CO2 de 17 % à 20 % d'ici à 2020 par rapport aux niveaux de 2005, une offre bien modeste puisque rapportée à 1990, l'année de référence adoptée par l'ONU, la réduction n'est plus que de 4 %. La question reste de savoir si ces objectifs satisferont les pays en voie de développement, d'autant que la Chine, qui n'était pas soumise à des objectifs contraignants dans le protocole de Kyoto, a elle-même proposé de réduire d'ici à 2020 ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % à 45 % par unité de produit intérieur brut par rapport à 2005.

  • Quel financement pour les pays en développement ? Un accord ne pourra aboutir sans la mise en place de mécanismes financiers destinés à soutenir des actions d'adaptation au changement climatique dans les pays en développement, principales victimes du changement climatique. Pour les pays émergents ou en développement, la responsabilité historique du réchauffement climatique incombe aux pays industrialisés, Etats-Unis, Japon et UE en tête, qui ont une obligation morale de lutter contre le réchauffement climatique. Les pays riches reconnaissent cette responsabilité mais ne veulent pas faire un chèque en blanc : ils souhaitent que les pays en développement (à l'exception des plus pauvres) ouvrent également leur portefeuille et présentent des stratégies nationales.

Tout le problème est de savoir quel montant les pays industrialisés accepteront de payer. Les Etats-Unis se refusent pour l'instant à avancer une aide chiffrée aux pays en développement, alors que l'Europe a déjà proposé une assistance de 100 milliards d'euros annuellement de la part des pays riches d'ici à 2020, dont la part européenne pourrait atteindre 30 %, celle des Etats-Unis 24 %, celle du Japon 8 % et celle de la Chine 8 %. Toutefois, cette somme a été jugée insuffisante par les ONG et certains pays de l'UE, notamment en Europe de l'Est, restent réservés face à ces objectifs financiers auxquels ils devront participer. L'autre défi consiste à assurer les transferts de technologies moins émettrices en gaz à effet de serre et à prendre en compte la question de la déforestation.

  • Comment y parvenir ? Le protocole de Kyoto avait mis en place trois mécanismes pour réduire les émission de gaz à effet de serre : celui des permis négociables (marché carbone), le mécanisme de développement propre et la mise en œuvre conjointe. Le principal d'entre eux, le marché carbone, est très critiqué par les ONG, qui considèrent que les crédits carbone reviennent à des droits à polluer. Le Mexique a ainsi proposé d'instaurer un "Fonds vert" alimenté par tous les pays, en fonction du niveau de leurs émissions et de leur produit intérieur brut. Le fonds répartirait ensuite ses ressources aux Etats selon leurs besoins de financement pour les programmes de lutte contre le changement climatique. De son côté, la Norvège propose de mettre aux enchères une partie des quotas d'émission des pays du Nord et d'utiliser la somme recueillie pour financer les plans d'action des pays en développement.

  • Quel type de gouvernance ? L'ONU compte sur la mise en place d'un "cadre institutionnel efficace avec des structures de gouvernance afin de répondre aux besoins des pays en développement". La conférence de Copenhague doit ainsi permettre de mettre au point la mécanique qui présidera à la répartition de l'aide et des technologies dans les pays en développement. L'objectif est de rendre leur utilisation "quantifiable, dont on peut rendre compte et vérifiable". Les pays en développement doivent être des "partenaires égaux dans la prise de décision". Pour l'instant, cette question n'a quasiment pas été abordée.

Si nombre de négociateurs reconnaissent qu'il sera désormais extrêmement difficile d'arriver à Copenhague à l'adoption d'un texte légalement contraignant, ils jugent encore envisageable un accord politique. La force de cet accord devra donc reposer sur la signature des chefs d'Etat et de gouvernement. Près de la moitié des chefs d'Etat ou de gouvernement des 192 pays concernés, parmi lesquels M. Obama, ont indiqué qu'ils seraient présents.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 19:24
La politique par la preuve c'est pouvoir rendre compte de son bilan !



Région Poitou-Charentes dirigée par la gauche et Ségolène Royal = promesses faites, paroles tenues... sans augmentation d'impôts ! Poitou-Charentes 2010
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 16:54
www.dailymotion.com
La présidente de la région Poitou-Charentes s'est dite "convaincue", jeudi sur Europe 1, que des centristes rejoindraient ses listes lors des élections régionales. Une conviction basée sur "
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 13:40

Jeudi 10 Décembre : 61 ans jour pour jour

 

Photo: Eleanor Roosevelt, Présidente de la Commission des droits de l’homme, regardant la Déclaration universelle des droits de l’homme en espagnol.

 

La Déclaration racontée par un témoin :

Stéphane Hessel


Le 10 décembre 1948 était signée à Paris, au Trocadéro, la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l'homme est célébrée chaque année le 10 décembre.

Un clic pour lire le texte : http://www.un.org/fr/documents/udhr/

Ecoutez l’interview, réalisée par Toulouse.Fr, de Stéphane Hessel, témoin de la rédaction de ce texte. Militant pacifiste, ancien résistant, ambassadeur, Stéphane Hessel -92 ans - était à Toulouse en mars dernier pour célébrer le 60ème anniversaire de cette Déclaration.

En bas de page de ce lien:
http://www.toulouse.fr/web/guest/solidarites/actualite/lire/-/journal_content/56_INSTANCE_3iH6/10128/2222829
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 13:32
Les Echos - ACTUALITE / SEGOLÈNE ROYAL PRESIDENTE DE LA REGION POITOU-CHARENTES

« Nicolas Sarkozy veut détruire le seul contre-pouvoir qui subsiste en France »

Avec la réforme territoriale, ne pensez-vous pas que la région va en fait prendre le pas sur les départements ?

Tout le monde -Etat, région, département -en sortira affaibli. La bonne réforme est celle qui clarifie les compétences. Or, c'est le contraire. Déjà, elle ne va pas permettre de baisser les coûts. En Poitou-Charentes, nous compterons, d'après nos calculs, plus de 80 conseillers territoriaux au lieu des 55  conseillers régionaux actuels. Où allons-nous les mettre ? L'hémicycle de la région ne pourra pas tous les accueillir. Je ne vois pas non plus comment ces élus à double casquette trouveront le temps de siéger à toutes les réunions en lien avec le département et la région. A moins qu'on ne les professionnalise et que l'on renonce à garder des élus ancrés dans les territoires. Et puis, la région doit rester un espace de projet. Gérer l'action sociale à son niveau n'a aucun sens.

Un récent sondage met en évidence le manque de notoriété des présidents de région. Les conseillers territoriaux ne peuvent-ils pas y remédier ?

Il y a quelques exceptions dans ce sondage, dont la région Poitou-Charentes ! Ce n'est pas un hasard, mais le fruit du non-cumul des mandats. Renoncer à mon mandat parlementaire m'a permis de me consacrer à plein temps à ma région. Mon prédécesseur avait pris l'habitude de déléguer l'action régionale à des intermédiaires, jusqu'à faire oublier que nous sommes élus au suffrage universel direct. J'y ai mis fin en prenant des initiatives pour rapprocher la région de la population comme le financement du permis de conduire des jeunes en apprentissage.

Nous n'en restons pas moins pris, nous présidents de région, dans un système infernal de cofinancements qui nous pose un problème de lisibilité.

La réforme, qui doit encadrer ces fameux cofinancements, pourrait donc avoir du bon ?

Le gouvernement UMP fait le contraire de ce qu'il affirme. Il n'y a aucune clarification. Il prétend spécialiser les collectivités territoriales dans leurs compétences et multiplie les pressions pour que l'on vienne en aide à l'Etat impécunieux. Le préfet de la région Poitou-Charentes exerce un chantage infernal pour obtenir notre cofinancement au TGV.

La création de conseillers territoriaux ne va-t-elle pas dans le sens de la proximité que vous prônez ?

Je ne crois pas. C'est une réforme purement politicienne. Nicolas Sarkozy veut émietter la gauche et empêcher l'émergence de présidents de région forts. Il cherche avant tout à détruire le seul contre-pouvoir qui subsiste en France, celui des collectivités territoriales. Une réforme vraiment moderne serait d'élire les conseillers sur des listes régionales. Or le gouvernement préconise tout le contraire : il invente une nouvelle circonscription électorale, une nouvelle strate qui s'ajoutera et entrera en conflit avec les communes et les intercommunalités.

La suppression de la taxe professionnelle enlève du pouvoir fiscal aux régions. En avez-vous évalué les effets ?

En Poitou-Charentes, cette réforme va nous faire passer de 103 millions d'euros de recettes fiscales à 63 millions. On nous annonce des contreparties et des compensations, mais on n'en a pas la garantie. Ce qui est pervers dans cette réforme, c'est qu'on supprime une taxe sur toutes les entreprises, y compris celles qui ne sont pas délocalisables. La vraie modernité économique, c'est d'aider davantage les entreprises qui sont confrontées à la compétition internationale, les PME qui doivent croître, celles qui innovent. Nous avons affaire à une réforme aveugle qui supprime la taxe professionnelle des entreprises n'ayant aucune difficulté. Même les hypermarchés n'en paieront plus. C'est une absurdité. Et puis la perte de pouvoir fiscal des régions représente une perte de responsabilité des élus. Les collectivités ne doivent pas devenir les simples gestionnaires d'une dotation fixée au sommet par l'Etat. Mais la fiscalité n'est pas le seul levier d'action sur le développement économique. Les banques doivent être placées devant leurs responsabilités. Je suis scandalisée de voir qu'elles n'interviennent toujours pas en faveur des entreprises qui investissent et innovent dans la croissance verte.

La droite tire à boulets rouges sur les hausses d'impôt. Vous qui n'y avez pas touché, reprendrez-vous cet argument à votre compte dans votre campagne ?

J'observe que dans la région que je préside nous n'avons pas augmenté les impôts. Nous avons supprimé les dépenses inutiles pour financer toutes les actions nouvelles, en faveur de la croissance verte notamment. Contrairement à ce qu'elle dit, la droite a énormément augmenté les impôts. Pas moins de vingt taxes supplémentaires ont été créées au niveau national, dont la taxe carbone que les Français rejettent très majoritairement. Il y a donc quand même une singulière arnaque à s'en prendre aux collectivités territoriales et une certaine maladresse aussi. Mon adversaire Dominique Bussereau a augmenté de 26 % les impôts de son département, le plus riche de la région. S'il avait mieux géré, il n'aurait pas eu à le faire.

Les régions sont invitées à Copenhague. Pourront-elles y faire autre chose que de la figuration ?

Mais elles n'y feront pas de la figuration ! Rien ne se fait sans les collectivités locales. C'est le fameux principe, énoncé lors du premier sommet de la Terre à Stockholm en 1972 : « penser global, agir local ». Les Etats s'engagent sur des objectifs, certes, mais sur le terrain, ce sont les particuliers, les entreprises, les communes et, bien sûr, les régions qui agissent : la voiture électrique, c'est un projet de ma région, la maison écologique à moins de 80.000 euros aussi. Les collectivités interviennent aussi par la commande publique. Elles peuvent donc être très efficaces, mais c'est souvent l'Etat qui freine. Une chose est certaine, toutes les initiatives que nous avons lancées, sur les éco-industries, le plan photovoltaïque, le lycée Kyoto, toutes prouvent qu'un autre modèle de développement économique, social et humain est possible.

Malgré toutes ces actions, vous n'avez pu rallier les Verts à votre liste pour les prochaines régionales…

Certains ont quand même décidé de nous rejoindre dès le premier tour. Et ma porte reste ouverte. Sur le terrain, leur électorat ne comprend pas la position prise par les Verts. Je suis allée au-delà de leur programme de 2004. Les élus Verts sortants étaient d'ailleurs pour l'union. C'est une question de cohérence pour eux. Ils ne peuvent pas avoir autant participé à une majorité régionale reconnue comme exemplaire -Poitou-Charentes a été invitée à Copenhague -et faire cavalier seul. C'est une erreur de la part des appareils politiques.

En mars, quels sont vos critères pour parler d'un succès de la gauche ?

Conserver les régions serait déjà un succès. Le principal risque, c'est l'abstention, car les électeurs se sentent très loin de leurs représentants. Je constate une forte contestation de la démocratie représentative. D'où l'importance de la démocratie participative et des jurys citoyens, que nous avons créés en Poitou-Charentes.

Vous ne serez ni à Marseille pour le congrès des présidents de région, ni à Tours samedi pour la réunion du PS sur les listes régionales.  Pourquoi ?

Ma campagne pour les régionales est lancée. Ma place est sur le terrain, c'est là que je suis le plus utile.  La réunion de samedi est destinée à valider des listes qu'on connaît déjà. Ma présence n'est pas indispensable. Et puis la liste que je conduirai est déjà dans une phase d'élargissement. Je suis toute entière à ma tâche de présidente de région, là où je dois être.

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 15:24
Eyermann, syndicaliste CGT de New Fabris : "Raffarin ne s'est pas présenté contre Royal car il a peur de perdre !"

 

On a besoin de vous tous pour battre Bussereau!» Le cri rassembleur de Guy Eyermann a fait chavirer les 800 personnes venues dimanche applaudir Ségolène Royal à la salle des fêtes de La Couronne. Pour le lancement de la campagne de la présidente de la Région en Charente, c'est un syndicaliste CGT, porte-parole de la colère des New Fabris de Châtellerault - cet équipementier automobile emporté par la crise au cœur de l'été - qui a marqué la soirée.

Ce bonhomme brut de décoffrage a séduit par sa spontanéité. Celle d'un homme aspiré par le tourbillon médiatique pendant le combat de ses ex-compagnons et qui a dit son «émotion» d'avoir été appelé il y a une dizaine de jours par Ségolène Royal alors qu'il avait retrouvé l'anonymat silencieux. «Je suis très fier et évidemment j'ai dit oui. Je suis d'autant plus touché que si je suis socialiste, c'est en général au deuxième tour.»

«Raffarin a peur de perdre»

Symbole de l'ouverture voulue par la présidente du Poitou-Charentes, Guy Eyermann a joué de la corde sensible : «Votre soutien pendant notre combat est gravé dans mon cœur et celui des 366 collègues.» Le syndicaliste a aussi été le plus offensif de la soirée. «Raffarin n'a pas osé se présenter devant Ségolène Royal parce qu'il a peur de perdre. Bussereau veut nous piquer notre région, on va le battre.» Standing ovation des militants et larges sourires du côté des membres du staff de la présidente, visiblement satisfaits et... rassurés par l'effet Eyermann.


Les combats de Ségolène Royal avec le monde ouvrier sont multiples.
Ici avec ceux de l'entreprise Heuliez.


Le lancement de la campagne de Ségolène Royal n'a pas souffert de fausses notes et même la proposition au MoDem n'a pas tranché dans la bonne humeur générale. La grande famille socialiste charentaise était rassemblée et entendait le faire savoir. Même Pouria Amirshahi, le premier fédéral, écarté des listes par le vote des militants jeudi, veut désormais jouer collectif. Après avoir dit fermement son opposition au rapprochement avec les centristes, il appelait hier soir à «l'unité de la gauche». «Car c'est ça qui déterminera la politique menée pour les gens.»

 

«Identité régionale»

Le meeting en lui-même a été très rythmé, sans longueurs. L'intervention de Ségolène Royal a duré 25 minutes autour de ce qui sera sûrement son credo tout au long de la campagne pour ces élections régionales du mois de mars: l'identité régionale. Un concept introduit en contrepoint au débat actuel sur l'identité nationale. «Je préfère l'idée d'une identité républicaine. Et nous avons ici une identité forte, une identité régionale dont nous devons être fiers et que nous devons défendre. En le faisant, c'est l'identité républicaine que nous défendons.»

La présidente a défendu un bilan «très positif» qui fait selon elle du Poitou-Charentes une «référence» dans les domaines du social, de l'aide aux entreprises, de l'excellente environnementale... Elle avait demandé aux élus de porter leur écharpe pour «rappeler le symbole de [leur] mission d'élus». «Aujourd'hui l'Etat nous fragilise. Mais en abîmant les collectivités, c'est la France qu'il abîme, en appauvrissant les collectivités, ce sont les plus modestes qu'il appauvrit encore d'avantage.» Elle appuie: «Nous devons résister pour ne pas voir nos libertés et notre pouvoir de décision diminuer.»

Les cadres du PS se sont succédé à la tribune. Michel Boutant, le patron du Département et sénateur, pour s'inquiéter de «l'invasion du sarkozysme». Philippe Lavaud, le maire d'Angoulême, pour mesurer «le chemin parcouru» depuis six ans. «Oui l'espoir est né en Poitou-Charentes. Grâce à toi, Ségolène, la région a une énergie d'avance.» Jean-Claude Viollet, député, a rendu hommage à la «poigne» de Ségolène Royal: «Tu as tenu ton équipe.» Dans un contexte économique «très sombre», il a dit «croire» aux idées de la présidente.

Michel Gourinchas, le maire de Cognac et tête de la liste charentaise, a lui délivré un message d'union. «Il faut rassembler notre camp.» Une façon de dire qu'il faut oublier le vote houleux de jeudi dernier entre les deux listes PS charentaises. «Maintenant, on ne doit penser qu'à une seule chose: au boulot.»

Voir le reste de l'article de la Charente-Libre : cliquez !

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