Olivier Falorni en maintenant sa candidature dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime contre la candidate de la gauche arrivée en tête : Ségolène Royal, crée une véritable pagaille à gauche comme à droite.
Plusieurs élus de droite voudraient profiter de cette candidature pour prendre leur revanche sur Ségolène Royal qui a ravi la région à la droite en 2004. Ils soutiennent la candidature d’Olivier Farloni.
Mais les électrices et les électeurs de droite vont-ils accepter cette alliance ? Vont-ils se laisser manipuler par ce jeu d’apparatchiks ?
Imagine-t-on le Général de Gaulle appeler les citoyens à voter pour un traitre venu de l’autre camp afin de prendre une revanche ? Le choix de ces élus n’est pas conforme à la morale républicaine. Un député est élu pour représenter une orientation politique qu’il défendra à l’Assemblée, il n’est pas élu pour une petite revanche électoraliste.
Plusieurs citoyens de gauche sont séduits par le discours d’Olivier Farloni se présentant comme un homme né ici contre une candidate née ailleurs. Mais ce discours est-il vraiment de gauche ? Ce discours appartient-ils aux valeurs de la gauche ?
Les électrices et les électeurs de gauche vont-ils accepter cette pensée si éloignée de leurs valeurs ?
Alors que le nouveau gouvernement ouvre les dossiers difficiles, alors que le Président de la République, François Hollande, mène une politique volontariste pour influer la ligne européenne, la bataille menée par Farloni pour servir sa carrière est-elle à la hauteur des enjeux ?
Les électrices et les électeurs à droite comme à gauche ne vont-ils pas au final dire tout simplement NON à Falorni !
La France a besoin d’autre chose. Les enjeux ne sont pas dans l’élection d’un élu local rêvant d’une ascension. La France a besoin d’hommes et de femmes fermes sur leurs convictions pour mener la politique qui permettra au pays de se redresser.
La petite bataille de Falorni n’est pas à la hauteur des enjeux actuels. Elle fait diversion et ne permet pas de parler des sujets essentiels pour la France.
Non Farloni ta carrière n’intéresse pas la France !
Philippe Allard