Ségolène Royal est venue défendre les 8 faucheurs volontaires, dont José Bové, comparaissant ce mardi 14 juin devant le tribunal correctionnel de Poitiers, pour avoir fauché en 2008 deux parcelles d’essais de maïs OGM de la société Monsanto.
La candidate socialiste et le député européen Europe Ecologie les Verts, n’ont pas l’intention de laisser les puissantes sociétés comme Monsanto faire leur loi sur le sol de France avec la complicité de certains pouvoirs.
Dans le rapport de forces avec les « puissances financières de Monsanto », l’action citoyenne est un puissant moyen de s’opposer, de résister pour défendre une agriculture de qualité, une agriculture durable et assurer la sécurité alimentaire.
" Moi je ne laisserai pas ni gadgétiser, ni minimiser ces combats par ce qu’ils répondent de l’intérêt général, des enjeux majeurs d’accès à la sécurité alimentaire et à la sécurité sanitaire " a précisé Ségolène Royal.
Ségolène Royal, qui veut faire de la France le pays de l’excellence environnementale, considère que « l’enjeu de l’agriculture durable, de la mutation écologique de l’agriculture et de la protection sanitaire » ne passe pas par les OGM.
La socialiste a d’ailleurs salué l’action militante des faucheurs volontaires indispensable pour faire bouger les lignes.
Contre celles et ceux qui voudraient en faire un acte de communication, la socialiste a vivement répliqué en déclarant « c’est facile vous savez après coup de dire que c’est de la communication, c’est quand même beaucoup plus difficile de s’engager », et la Présidente de région de rappeler les 6 mois de prison de José Bové.
Alors que les crises sanitaires se multiplient, l’union de José Bové et de Ségolène Royal offre aux partisans de la résistance pour une agriculture de qualité et durable deux voix fortes face aux puissantes multinationales.
Philippe Allard