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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 11:30

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(MEAGSR/F.M.)

Ségolène Royal est intervenue lors de la Convention nationale pour l’Egalité Réelle du Parti socialiste hier samedi, à la Halle Freyssinet, dans le XIIIème arrondissement de Paris. Elle a participé, l’après-midi, à la table ronde « L’égalité réelle au quotidien ». Après avoir dressé un tableau de l’état de la France et des cinq crises qu’elle traverse, Ségolène Royal est intervenue sur le thème des discriminations dont sont victimes les jeunes, « un sujet central pour l’avenir de notre pays ».

Ségolène Royal a longuement été applaudie par les militants, mais aussi par les dirigeants du parti présents, Martine Aubry, Benoît Hamon ou Harlem Désir, pendant et à la fin de l’intervention de Ségolène Royal, comme l’ont montré les caméras du PS à la salle. Olivier Ferrand, le président de Terra Nova, lui aussi présent, a également applaudi. L’image de l’union du parti était donc clairement affichée, et d’ailleurs Ségolène a indiqué que la seule question qui intéressait les journalistes, c’était de savoir  si Martine et elle-même allaient âtre assises l’une à côté de l’autre, et comme c’était le cas :  « Donc voilà tout le monde rassuré », a noté, amusée, la présidente de la Région Poitou-Charentes, faisant rire la salle.

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 Ségolène Royal à la sortie de la convention, derrière une nuée des journalistes (MEAGSR/F.M.)

Ségolène Royal, arrivée avec une nuée de journalistes, est repartie de même, entourée d’un mur médiatique presque infranchissable, le mouvement des porteurs de micros et de caméras, et celui des perches de prise de son ayant une grâce propre, ondulante, qui rappelle certains films, la royauté (!) et l’abaissement des courtisans en moins, les ardeurs et la soif de la presse de notre démocratie en plus. Après avoir communiqué avec les Français par cette presse interposée ce week-end, Ségolène Royal ira au contact du peuple français dans la Drôme, autour du thème de la croissance verte, la semaine prochaine.

Frédérick Moulin



 

Retranscription par Militants de l’Espoir À Gauche avec Ségolène Royal / F.M.

Chers amis, chers camarades,

Merci d’abord à toi, Benoît Hamon, et à toute l’équipe qui t’entoure pour la qualité de ce travail dont on vient d’avoir une fois de plus la démonstration. Je voudrais dire à Martine parce que, en arrivant ici manifestement, nous en parlions à l’instant, la principale question qui taraudait ceux qui nous accueillaient, c’était de savoir si nous allions être assises l’une à côté de l’autre, (Rires) donc voilà tout le monde rassuré, et j’espère que du coup, tout le monde va s’intéresser au fond de ce débat. Et je voudrais vous dire que pour les socialistes… (Applaudissements) Les socialistes, contrairement à une droite caporalisée, ont toujours su faire la convergence entre la liberté d’action et de parole des uns et des autres – c’est l’essence même du socialisme – et en même temps la volonté de rassemblement et d’union. Et je voudrais vous rassurer ici : unis nous sommes, unis, nous le resterons car les socialistes attendent cela de nous. (Applaudissements)

Alors en une dizaine de minutes, on m’a proposé d’intervenir sur les discriminations dont sont victimes les jeunes, et je pense en effet que c’est un sujet central pour l’avenir de notre pays. Et pour bien comprendre l’enjeu de ce que nous disons ici, de ce que disent les socialistes dans l’ensemble de ces conventions, je crois qu’il faut comprendre que c’est difficile aujourd’hui pour les Français de croire à nouveau dans la parole politique. Il leur faut beaucoup de mérite. Et c’est pourquoi en quelques mots je voudrais rappeler quel est l’état de la France, pour que l’on comprenne quelle est la portée des propositions que nous faisons ensemble.

L’état de la France : crise économique et financière, pessimisme,

doute sur la crédibilité politique, crise morale et crise démocratique

D’abord, c’est une évidence, nous sommes frappés par une crise économique et financière très grave qui fait douter de l’efficacité des politiques nationales, donc qui fait douter aussi de la crédibilité du discours politique y compris le nôtre.

Deuxièmement, nous avons dans notre pays un pessimisme jamais atteint. Vous avez vu que les classes moyennes vivent un déclassement très inquiétant. Les jeunes, en France, sont parmi les plus pessimistes d’Europe. Donc là aussi, cela explique le gros doute dans la crédibilité de la parole politique.

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(MEAGSR/F.M.)

Troisième élément qui jette comme ça un doute sur la crédibilité de la parole politique, c’est que nous vivons aujourd’hui un recul en France de ce qui faisait partie des acquis les plus solides, des éléments-clés de notre identité nationale, et en particulier le recul de l’éducation, et je voudrais saluer l’excellent travail de Bruno Julliard qui rejoint le rapport de l’OCDE et qui montre qu’aujourd’hui la performance du système [éducatif] français se retrouve en dessous de la moyenne [inter]nationale. Deuxième acquis qui est structurant de notre identité nationale, c’est la Sécurité sociale, qui n’a jamais connu autant de reculs qu’aujourd’hui avec une réforme catastrophique des retraites qui est faite uniquement pour orienter vers la privatisation et les systèmes de retraites et les systèmes de santé, et ce que vivent les Français, parce qu’ils le sentent même s’ils n’en maîtrisent pas les clés techniques, renforce considérablement leurs inquiétudes. (Applaudissements)

En quatrième lieu, nous vivons une crise morale qui est incarnée par un pouvoir qui a trahi toutes ses promesses, et qui du coup a profondément décrédibilisé la parole politique. Cette décrédibilisation de la parole politique, on le sait, ne nous épargne pas, et les Français ne sont plus prêts à croire des promesses politiques qui ne seraient pas appuyées soit sur un début de commencement de preuve, soit sur une pédagogie extrêmement claire, qui vont rendre crédibles ces engagements politiques.

Enfin la crise démocratique, profonde, puisque les Français n’ont été ni écoutés, ni respectés. On voit même les institutions les plus basiques de l’Etat ne plus fonctionner, comme on l’a vu avec le chaos provoqué par la gestion des intempéries, et un Premier ministre qui a fait porter la grave responsabilité de son inertie sur des services publics qui ont pourtant fait tout leur travail. (Applaudissements) On a eu d’ailleurs la même inertie et le même manque d’anticipation lorsque nous avons vécu la dramatique tempête Xynthia qui a fait plusieurs dizaines de morts. Là aussi le service public avait fait son travail, et à aucun moment on a vu un préfet demander aux citoyens de quitter leurs habitations.

Ce que je veux dire par là, il y aurait plein d’autres exemples à prendre, c’est que l’indifférence à l’égard du peuple, le mépris à l’égard des Français, provoquent des dysfonctionnements dans l’appareil d’Etat, et il est clair qu’en 2012, la République du respect sera entièrement à construire et à reconstruire. (Applaudissements)

Construire une société de confiance et une société qui protège,

gagner la performance économique …

Alors pour toutes ces raisons, les Français vivent des situations de violence sociale et attendent des solutions efficaces qui permettront de faire reculer le pessimisme et la défiance. Au fond, si j’avais à retenir ce qu’attendent de nous les Français prioritairement, c’est d’abord de construire une société de confiance, c’est ensuite de construire une France qui protège, ce qui inclut la sécurité, et enfin une nation qui gagne la performance économique dans le monde. Et je voudrais dire d’ailleurs de ce point de vue que le décret gouvernemental, qui ce matin ou hier, a gelé en France tous les projets de construction de photovoltaïque est un grave contresens économique, puisque l’un des leviers principaux de la lutte contre le chômage, c’est la croissance verte. Voilà encore un exemple du dysfonctionnement de l’Etat. (Applaudissements)

… grâce à la justice et à l’égalité réelle

Et donc dans le cadre de ces quelques repères que je viens de dresser, il y a un point commun à ces trois objectifs d’une société de confiance, d’une France qui protège et qui apporte la sécurité, et d’une nation qui arrive à conquérir sa performance économique, c’est précisément la justice et l’égalité réelle, car la confiance n’existe pas sans justice et sans égalité réelle. On l’a bien vu lorsque les efforts sont inéquitablement répartis, soit il y a une révolte, c’est le cas contre la mauvaise réforme des retraites, on pourrait aussi citer la révolte des étudiants à Londres. Donc on voit bien qu’il ne peut pas y avoir de réforme durable car pas de confiance s’il n’y a pas d‘égalité réelle, et donc de justice dans la répartition des efforts. Même chose pour la protection.

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(MEAGSR/F.M.)

La protection et la sécurité ne peuvent pas exister sans justice et sans égalité réelle, car dans un contexte d’argent public rare, les services publics et les sécurités sociales au sens large doivent être financées par des contributions qui ne pèsent pas aussi lourdement sur le travail, comme vient de la faire la droite dans le cadre de la réforme des retraites, mais qui pèse de façon beaucoup plus équitable entre les revenus du travail, les revenus du capital, et les revenus financiers.

Enfin, en ce qui concerne la performance économique, et c’est peut-être là le plus important parce que les Français vont nous dire – mais vous voulez faire de l’égalité réelle, vous voulez redistribuer, vous voulez augmenter le pouvoir d’achat – oui nous voulons faire tout cela, mais ne faut-il pas d’abord produire et d’abord avoir de la croissance ? Eh bien précisément là aussi la performance économique n’existe pas sans justice sociale et sans égalité réelle, car ce sont les inégalités qui minent la croissance économique. Ce sont les inégalités qui ont été à l’origine de la crise financière, ne l’oublions jamais. C’est la faiblesse des salaires des citoyens américains qui les ont poussés vers un surendettement, qui a été à l’origine de l’effondrement et de la crise financière. Et aujourd’hui, ceux qui subissent la crise, sont ceux-là mêmes qui en payent les conséquences lorsque d’un côté les banques sont renflouées, et que de l’autre les gens ont tout perdu, y compris leurs habitations. (Applaudissements)

Le modèle alternatif allemand

Et je voudrais prolonger cette démonstration en posant une question sur la réalité de la différence entre la France et l’Allemagne. On nous dit, mais pourquoi l’économie est-elle plus florissante en Allemagne qu’en France ? Eh bien je le pense profondément, et ce n’est pas la première fois que je e dis, c’est parce qu’il y a, en Allemagne, un dialogue social qui permet un autre rapport de force plus égalitaire entre les syndicats et le patronat. (Applaudissements) Il y a dans ce pays l’Etat qui est garant, justement, d’un juste rapport de force. Il y a une transparence sur la répartition des richesses. Il y a des forces syndicales qui ont leur mot à dire sur la répartition salariale dans les entreprises.

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(MEAGSR/F.M.)

Il y a donc des convergences d’intérêt au profit de la bonne santé des entreprises, c’est-à-dire un patronat responsable, parce que d’une certaine façon, il n’a aussi parfois pas le choix d’écouter les représentants des salariés, et de l’autre les organisations syndicales respectées, et donc ils savent jouer aussi le moment venu le consensus social au profit de l’entreprise pour que, lorsque l’entreprise fonctionne bien, à ce moment là, ils aient un droit de regard sur la répartition des profits de l’entreprise et sur une juste répartition des salaires. Et donc bien évidemment il n’y a pas d’opposition entre l’efficacité économique d’un côté, et la justice sociale, l’égalité réelle, donc, dans la répartition des salaires mais au contraire, l’une est la condition de l’autre, et c’est cela le modèle alternatif économique que nous devrons construire. (Applaudissements)

La discrimination qui touche les jeunes

Enfin, et j’en aurai bientôt fini, la discrimination qui touche les jeunes est au cœur de ces trois sujets. Elle est au cœur de la confiance, puisque si les jeunes n’ont pas confiance, comment un pays peut-il avoir confiance en lui-même ? [Elle] est au cœur de la question de la protection et de la sécurité, parce que si les parents se disent que les jeunes, même avec des diplômes, n’ont accès ni à l’emploi ni au salaire, ils ne peuvent pas construire une société de protection. Et la place des jeunes dans l’entreprise est aussi une condition majeure de l’efficacité économique. Je ne reprendrai pas les chiffres, Laurianne les a donnés tout à l’heure, avec les taux de chômage des jeunes, la paupérisation des jeunes, la précarité des jeunes.

Le pacte de confiance pour l’emploi des jeunes en Poitou-Charentes

Je voudrais simplement, puisque Benoît m’y a invitée, vous dire en trois mots comment nous avons, avec la majorité régionale, pris à bras le corps cette question, rendre hommage aux élus qui s’en sont occupés, Françoise Mesnard et Jean-François Macaire, les ouvriers qui sont aujourd’hui conseillers régionaux qui nous ont beaucoup aidé sur cette question, Guy Eyermann, Emile Brégeon et Jacky Emon, et nous avons mis en place une méthode, un contenu, une volonté, une mobilisation et un dialogue.

Nous avons voté ce pacte de confiance pour l’emploi des jeunes le 18 octobre. Et le 18 octobre au soir nous avons réuni une conférence sociale régionale qui a rassemblé les organisations syndicales, les organisations patronales, et à notre grande surprise il y a eu non seulement les représentants des Centres des Jeunes Dirigeants, mais le MEDEF et la CGPME sont venus s’asseoir autour de la table, ainsi que les organisations professionnelles des artisans et des commerçants et des Chambres artisanales, je vais vous dire pourquoi le patronat est venu.

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(MEAGSR/F.M.)

Nous avons ensuite rassemblé un atelier participatif d’une cinquantaine de jeunes de tous horizons sur leurs difficultés, leurs souhaits, et les propositions. Ça c’est la gouvernance qui contrairement à ce que nous subissons aujourd’hui écoute d’abord les citoyens avant de parler à leur place. (Applaudissements)

Il y a eu ensuite le 25 octobre une rencontre de concertation avec l’ensemble des missions locales d’insertion de tout le territoire régional, et enfin des ateliers de concertation sur les thématiques prioritaires, l’emploi, la formation, l’apprentissage, l’alternance, et le service civique.

3 exemples d’actions en Poitou-Charentes

Conditionner les aides économiques aux entreprises

à l’obligation de tendre la main aux jeunes

Une quinzaine d’actions en ont résulté et en particulier je voudrais en citer trois. D’abord comme nous avons déjà, en région, conditionné l’ensemble des aides économiques aux entreprises à l’interdiction de licencier ou de délocaliser (Applaudissements) si elles font des bénéfices, nous avons, dans le cadre de ce pacte pour l’emploi des jeunes, conditionné les aides économiques aux entreprises à l’obligation de tendre la main aux jeunes, soit dans le cadre d’un emploi, soit dans le cadre d’une alternance, soit dans le cadre de l’apprentissage, et en contrepartie de cette aide, nous vérifions si les entreprises ont fait leur travail dans ce domaine.

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(MEAGSR/F.M.)

C’est donc un partenariat d’entraînement que nous voulons faire pour que toutes les entreprises de la région, qui n’accueillent pas des jeunes, qui ne font pas l’effort même de les prendre en alternance, puissent se dire qu’elles ne sont pas dans une situation normale. Et aujourd’hui c’est le contraire, une entreprise qui fait un effort pour les jeunes se dit qu’elle fait un exploit. Non ! Nous devons renverser cette logique des choses, et dire à toutes les entreprises de notre pays : si vous n’avez pas de jeune en apprentissage chez vous, si vous n’avez pas de jeune en alternance chez vous, si vous ne prenez pas des jeunes en emploi chez vous, alors que vous bénéficiez d‘aides de l’Etat dans le domaine des exonérations sociales, des exonérations fiscales, des aides diverses, alors vous ne faites pas votre devoir, et maintenant nous allons exiger, en contrepartie de ces aides, que vous tendiez la main aux jeunes, parce que c’est aussi votre intérêt d’avoir des jeunes bien formés, bien rémunérés et bien motivés. (Applaudissements)

Prendre en charge tous les problèmes de mobilité des jeunes

La deuxième idée, c’est que l’un des obstacles les plus criants à l’insertion des jeunes, ce sont les problèmes de mobilité. Donc nous prenons en charge toutes les questions de mobilité, train gratuit, paiement du coût du permis de conduire à tous les jeunes qui sont reçus au CAP, en apprentissage, pour leur permettre d’accéder à la mobilité.

Partenariat avec les entreprises, notamment les toutes petites et les moyennes,

et engagement de tous les artisans pour l’emploi des jeunes

Et donc là aussi nous nous engageons avec un partenariat avec les entreprises, notamment les toutes petites et moyennes entreprises, et nous avons eu par exemple le plaisir de découvrir et d’apprendre et de trouver cet engagement, dans le cadre des chambres des métiers, où les artisans se sont tous engagés, tous les artisans se sont engagés à prendre un jeune, en plus, en apprentissage et en alternance pour les faire cheminer vers leur diplôme.

Ce qui veut dire, si on étend cette dimension à l’échelle d’un pays, ce qui veut dire que lorsque l’on mobilise positivement les forces vives d’un pays vers une grande cause nationale qui est celle d’intégrer les jeunes dans nos entreprises, dans l’emploi, dans le travail, dans la formation, pour leur donner un avenir et pour leur donner une espérance, en faisant en sorte que les moyens que l’Etat met attirent forcément en contrepartie de ces droits un certain nombre de devoirs, alors je suis convaincue qu’on peut remettre un pays en mouvement autour de ce qui fait l’essentiel d’un objectif politique de notre action, faire en sorte que les jeunes trouvent leur place dans la société et qu’ils puissent à leur tour transmettre ces valeurs. (Applaudissements nourris)

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Cette belle phrase de François Mitterrand, avant de terminer :

« Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société ou le pouvoir qui la frappe a toujours tort, et nous socialistes, nous leur tendons la main. »

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commentaires

S
<br /> <br /> segolene  tu veux l'union oui nous sommes avec toi et tu changera la france de ce brigant sarkosi  et vivre a gauche en 2012 <br /> l'air mitterand n'est pas morte a tres bientot roger<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> sans justice et egalites reele c lanarchie ou faire ca justice soit meme<br /> <br /> <br /> <br />
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