Seule Ségolène Royal ?
Certains l’espèrent, le crient même et pourtant malgré les attaques, les dénigrements, Ségolène Royal dispose d’un réseau de militants toujours solide pour soutenir son action politique.
Alors que beaucoup de leaders peinent à se constituer ce réseau, Ségolène Royal a su conserver ces liens, cet engagement.
Incompréhensible, donc renvoyé à une sorte d’idolâtrie, le phénomène mérite pourtant d’être plus sérieusement étudié.
Pour tenter de mieux comprendre ce phénomène, nous avons recueilli plusieurs témoignages de militantes engagées qui nous livrent leur explication. Si on retrouve dans ces témoignages le soutien à la forte personnalité de Ségolène Royal, bien plus que cela on découvre un réel engagement politique autour de valeurs et d'une pratique renouant avec un sens du combat pour répondre aux problèmes de notre société.
Contribution de Monique :
Pourquoi serait-il tabou de dire qu'être ségoléniste, c'est aimer Ségolène Royal ?
Voilà que d'aucuns nous renvoient à la figure "le culte de la personnalité" comme une honte... Mais il existe bien, ce culte ! Partout : dans la sphère publique, avec cet engouement pour les stars et toutes les figures que nous fabriquent les médias, comme dans la sphère privée (culte du père, de la mère, du mari, de la femme...)
AIMER, voilà le premier mot que je trouve pour qualifier les ségolénistes : ils aiment Ségolène Royal qui les aime en retour.
Comme le dit Catherine Garnier dans une contribution précédente, "la personnalité d'un individu prime toujours sur sa façon de mettre en oeuvre ses idées."
Or, dans la personnalité de Ségolène Royal, il y a cette profonde empathie qui lie les individus les uns aux autres, en groupes soudés, et fait lever un vent de fraternité (voir les différentes Fêtes de la Fraternité, les UPP, les AG des comités locaux ou départementaux, les blogs de Désir d'Avenir.)
Le ségolénisme, ce n'est pas une doctrine, c'est une adhésion aux idées et aux actions de Ségolène Royal, des idées à la fois modernes, ouvertes sur le monde à venir, et respectueuses des valeurs traditionnelles fondées sur l'humanisme des Lumières.
Le ségolénisme, c'est un état d'esprit, toujours en résistance contre l'ordre établi quand il est injuste.
Le ségolénisme, c'est un rempart contre les dérives droitières qui oublient l'intérêt général au profit des intérêts particuliers.
Le ségolénisme, c'est une école de démocratie au sens premier et noble du terme.
Contribution d’Evelyne :
Pourquoi je suis ségoléniste...
Je dirais plutôt, même si c’est un peu plus long, que je suis auprès de, et avec Mme Royal.
J’ai été élevée dans une famille de gauche, plutôt communiste, avec des parents militants et résistants. J’ai vécu ma belle jeunesse à l’heure de mai 68, période plutôt libertaire. J’ai toujours été très attentive au fait politique et ai cherché ma propre vérité pour cela comme pour le reste de ma vie. J’ai sauté de joie le 10 mai 81, j’ai rêvé de la « dream-team » jospinienne, mais j’ai beaucoup déchanté avec les mesures libérales fabiusiennes et strauss-kaniennes et le mépris socialiste envers l’écologie. J’ai souffert des violences et des échanges si peu fertiles concernant les doctrines et les idéologies dites de gauche. Cela m’a amené à m’éloigner assez vite, tout en votant fidèlement à gauche à chaque élection. Aujourd’hui je constate les débats inexistants pour la plupart, les mêmes formules ressassées, les mêmes méthodes, les mêmes propositions inadéquates, bref aucune invention devant ce réel social si lourd !
Voilà pourquoi quand SR est apparue (oui il y a bien une sorte de révélation) et que je l’ai entendue j’ai vite été conquise ; un écho politique pour moi à ce qui ne gazait pas « à gauche ».
Pour la présidentielle, j’ai été plus que sensible à la logique nouvelle fondamentale qui était la sienne (et que l’on a retrouvé au sujet de la taxe carbone): aider, encourager les entreprises innovantes, écolo, créatrices d’emploi plutôt que boursières, plutôt que sanctionner ; mine de rien c’est une révolution de la pensée. Et puis bien sûr l’éducation, la jeunesse, les banlieues que je connais bien, l’attention prise aux ouvriers, la considération des outre-mer et leur lien à leurs voisins, la vision européenne et internationale, les cercles vertueux, bref ! une façon de dire et de faire inédite !
Mme Royal est guidée par une éthique ; respect des engagements, des adversaires, politique par la preuve, vision d’avenir, anticipatrice (peut-être trop hélas?), conceptualisation et élaboration intellectuelle des idées socialistes et leur mise à l’épreuve tangible, concrète etc... tout cela résonne fortement pour moi.
Je garde comme douleur le spectacle insoutenable du Congrès de Reims, congrès de ce Parti auquel j’ai adhéré en 2006 parce que elle, grâce et à cause d’elle. Dès les premières AG de section, j’ai retrouvé dans la bouche des « camarades » les mêmes insultes, les mêmes vilenies que dans les media : « icône, image, petit pois dans la tête »... et cela continue bien sûr ! pas pour tous heureusement ! Que peut-on faire contre la haine et l’ignorance ? Opposer le désir ; garder la tête haute et oser dire sa fierté d’être dans ce mouvement autour et avec elle, avec toutes ces personnes, et les hommes et femmes de son équipe. J’ai passé l’âge des idôlatries, je peux et je sais parfois être critique ; mon attachement est attachement à la beauté morale de cette personne, à sa détermination, et à son élaboration doctrinale pour une perspective d’avenir pour nous tous.
Contribution de Marie-José :
Pourquoi je suis ségolèniste ?
Parce que dans ce jeu de dupes et de faux semblant que devient de plus en plus la politique,
une autre voix s'est levée il y a quatre ans, une écoute s'est mise en place avec une auscultation du monde, de la France, de ses habitants et de leurs attentes. Loin de l'hypocrisie des grands appareils politiques, c'est l'écoute des déchirements bruyants d'un monde qui se cherche sans tomber dans le populisme, mais collant au réalisme.
Etre Ségolèniste, c'est avant tout aller au fond des choses, être réaliste et non point "supporter", être pragmatique, honnête, ouvert et conscient de ce monde, être debout, tout comme Ségolène.
C'est analyser et comprendre l'évolution du monde et ses enjeux géopolitiques, nationaux et internationaux.
C'est appliquer le bons sens au service de la "RES PUBLICA", anticiper les menaces à venir
et accompagner le progrès: le réchauffement climatique, les délocalisations, et d'oeuvrer sur le plan local et national pour trouver des solutions.
C'est ne pas promettre des "choses intenables", c'est le contraire de la poudre aux yeux; réalisme économique : un euro dépensé est un euro bien géré.
C'est l'écoute de tous, et notamment des sans voix, des sans rêves.
C'est enfin un espoir porté par Ségolène ROYAL et relayé par nous tous.
Un espoir qui n'est, à ce jour pas mort et ne mourra pas.
Contribution de Catherine :
Pourquoi Ségolène Royal ?
Contrairement à ce que semble penser un noyau médiatique de la pensée unique, le grand nombre de personnes qui continuent à soutenir Ségolène Royal n’appartient ni à une secte , ni à une bande d’hystériques, ni à une chapelle religieuse. Il s’agit en fait de citoyennes et de citoyens attachés à une certaine idée de la France et de son humanisme, ce qui est plutôt traditionnel et également séduits par une vision résolument moderne et non conventionnelle du monde.
Trois grandes idées forment le socle des convictions politiques de Ségolène Royal : la fraternité, la politique par la preuve, la démocratie participative.
I LA FRATERNITE
Ce joli mot accolé à Liberté et Egalité sur le fronton de nos mairies a semblé bien oublié ces dernières années.
Après avoir vanté pendant la campagne présidentielle de 2007 la France diverse et métissée, Ségolène Royal a tenu à faire revivre l’idée et la réalité de la Fraternité autour d’un moment festif qui, en 2008, a réuni au Zénith de Paris, 4000 personnes enthousiastes qui n’oublieront pas ce moment et la joie qui les portait. Cette fête rééditée en 2009 sous le soleil de Montpellier a renoué avec la solidarité populaire malgré l’absence de quelques têtes pensantes parties planter ailleurs leurs ambitions.
Entre ces deux fêtes il y eut à Paris une Université Participative Populaire de très haut niveau sur ce thème autour de Ségolène Royal. Car le concept avait inspiré Régis Debray qui rappela l’importance républicaine de « cette petite cousine oubliée ». La fraternité promue par Ségolène Royal fut ridiculisée par les médias, les politiques de droite et même de gauche.
Dans le même temps un homme fit campagne au Japon sur « la révolution fraternelle » et « un pays plein d’amour ». M. Yukio Hatoyama, loin d’être ridiculisé, fut élu en 2009 Premier Ministre du Japon.
Récemment, à l’occasion de ses vœux aux français, N. Sarkozy qui n’hésite pas à piquer à gauche ce qu’il ne trouve pas à droite, fit appel à la fraternité. Ainsi que le conte un chroniqueur du « Monde », « je me souviens d’un Président, œil noir et mâchoire serrée, invitant à retrouver le sens du mot fraternité ». L’UMP n’eût pas de mot assez fort pour saluer l’esprit rassembleur du Président sur ce mot qui, prononcé par le visage lumineux de Ségolène Royal avait, paraît-il, un relent psychiatrique.
II LA POLITIQUE PAR LA PREUVE
Ce qui différencie Ségolène Royal d’autres personnalités politiques, c’est qu’elle fait peu de discours mais agit beaucoup.
Empêchée d’agir au plan national, S. Royal a fait de sa région de Poitou-Charentes son laboratoire d’idées mis en œuvre aussi bien sur le plan écologique de façon exemplaire que dans l’aide aux entreprises, aux jeunes, etc. C’est peut-être son aspect le plus féminin de ne pas se gausser de mots mais de faire le travail, ce que François Mitterrand appréciait particulièrement chez elle. Au gouvernement comme à l’ENA et comme à la Présidence de la Région Poitou-Charentes, Ségolène Royal est une travailleuse sur les dossiers, pas une politicarde et surtout pas une jacobine. Pragmatique, ce en quoi elle croit, elle le met en œuvre, c’est cela la politique par la preuve.
Il est possible que dans la société française actuelle où la perversion est devenue une méthode politique, où le carriérisme a remplacé les valeurs, le travail et la droiture ne soient pas porteurs de réussite. Ainsi que le disait récemment Henri Guaino à propos de Philippe Seguin : « Quelqu’un qui tient à ses idées, à ses convictions est jugé incontrôlable, insupportable, encombrant, voilà. » C’est le conseiller du Président qui parle ainsi, on croit rêver. Mais voilà qui explique sans doute l’ostracisme politico médiatique que subissent les acteurs politiques qui suivent leur ligne d’action et ne changent pas de cap pour placer leur ambition.
III LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE
C’est l’autre grand thème fondateur du ségolénisme, sans doute le plus révolutionnaire. C’est celui qu’elle partage avec le Président Obama qui en parlait déjà dans son livre « Les rêves de mon père ».
Que n’a-t-on dit à propos de cette idée, à droite mais aussi à gauche et en particulier Martine Aubry qui assénait que c’était aux politiques d’imposer des idées et au peuple de suivre. C’est une idée assez française et conservatrice que celle du grand homme, père de la nation que l’on suit aveuglément, et l’on voit où l’excès peut mener.
Ségolène Royal croit à l’intelligence des citoyens et à leur capacité à trouver eux aussi des idées et des solutions pour les problèmes qui les concernent. C’est là une conception horizontale du pouvoir où les citoyens sont partenaires et non objets de ceux qui gouvernent. C’est évidemment révolutionnaire par rapport à l’idée verticale du pouvoir avec le chef en haut et la France d’en bas qui obéit ou… se révolte. Cela n’empêche nullement une autorité mais qui estime et respecte les citoyens et cette conception peut-être subversive, en tout cas antimachiste est bien plus intelligente puisqu’elle associe les individus aux décisions prises pour eux.
Pour conclure, il semble primordial d’accorder plus d’importance à la personnalité qu’aux idées avancées ou au parti d’appartenance. Expliquons-nous : la structure psychique, la personnalité d’un individu prime et primera toujours sur sa façon de mettre en œuvre ses idées. Il faut savoir à qui on donne les clés de sa maison. Si l’on voit aujourd’hui que l’opportunisme égocentrique et autoritaire du chef de l’Etat et de ses clones (Besson, Copé) mais hélas aussi de certains à gauche qui trichent et trahissent à tout va pour placer leurs pions, il convient de reconnaître et de saluer la droiture morale de Ségolène Royal. Elle a payé très cher sa fidélité à sa ligne et à ses convictions.
Toujours en avance dans ses idées, huée pour cela puis finalement imitée et copiée, insultée mais jamais insultante, gardant la tête froide mais persévérante et toujours debout, cette femme a les qualités que les français disent attendre d’un chef d’Etat : visionnaire pour l’avenir, rassembleuse des citoyens, juste pour tous, courageuse, donnant une bonne image de la France à l’étranger. Son histoire, sa trajectoire, son charisme et sa solidité plaident en faveur de son accession aux plus hautes fonctions. C’est le dernier espoir de ceux qu’on dit « ségolénistes ».
Contribution de Bernadette :
Je suis Ségolèniste car en 1981 j’avais fait la campagne de François Mitterrand et qu’elle seule m’a donné envie de m’engager à nouveau pour la présidentielle (et pour la première fois à 57ans de prendre ma carte au PS en espérant que la rénovation qu’elle a insufflée mais qui tarde à se mettre en place aboutisse enfin ! )
Pourquoi ? tout d’abord quand elle était député étant originaire de sa circonscription j’avais pu mesurer son action et sa politique par la preuve qu’elle a toujours mis au service du citoyen et en particulier au service de ceux et celles qui en ont le plus besoin ( ce n’est pas par hasard si dans un fief de droite elle n’a pas perdu son siège en 1993)
C’est une femme politique qui a le sens du concret (c’est rare) avec un esprit visionnaire qu’il est facile de prouver et les exemples sont nombreux, elle sait écouter tous les citoyens pour décider ( le retour de la classe ouvrière près d’elle en est une des caractéristiques ) .
Toutes ses qualités en particulier le sens des responsabilités son courage et sa dignité son sens de l’honneur et de droiture sa confiance en la jeunesse ( pour illustrer Delphine Najat , Guillaume Kamel ), en feront une présidente qui insufflera une autre manière de gouverner et sera proche de ses concitoyens .Les français seront fiers qu’elle nous représente à l’étranger car elle rendra sa dignité à la fonction présidentielle . Je pense aussi que depuis la présidentielle de 2007 elle a une stature encore plus affirmée, elle a certainement des défauts comme tout être humain mais ses qualités de femme d’Etat sont essentielles pour diriger la France sans confisquer le pouvoir .Ses vrais amis tels que Jean Louis Bianco et Gaêtan Gorce et bien d’autres feront avec les jeunes cités plus haut une bien belle équipe avec elle .
Contribution de Brigitte : Je l’ai soutenue dès le premier jour, avec mes moyens, limités, car elle incarne le leader dont le PS et la gauche ont besoin pour retrouver leurs valeurs fondamentales et de la crédibilité.
En 2007, elle devait gagner. Ce sont ses « partenaires » qui l’ont sacrifiée sur l’autel de leurs ambitions déçues. Ils ont ainsi donné à la France 5 ans de Sarkozisme. On voit où ça mène. Cela suffit !
Ce qui m'attire dans son action
1- La démarche participative inscrite dans son programme de campagne présidentielle
Cette démarche participative, d’ailleurs, existe toujours au sein de Désirs d’Avenir. Des Universités Populaires Participatives sont régulièrement organisés sur des thèmes hautement importants avec des intervenants d’un niveau particulièrement élevé et une participation de plus en plus nombreuse et intéressée. Malheureusement, elles sont méconnues parce que non médiatisées et c'est bien dommage.
Outre ces U.P.P., elle m'a interpellée quand elle a parlé de son projet de mettre des ateliers dans chaque canton pour évaluer le travail de la région en prenant la parole et en donnant des orientations.
Des paroles significatives d'une communauté de pensée avec les citoyens :
"- la force de la région c'est votre force,
- l'énergie de la région, c'est votre force,
- l'affection de la région, c'est votre force...."
"Je cherche à installer entre les gens et moi une relation plus horizontale, pas pyramidale...
"Ma diplomatie serait une diplomatie avant tout de confiance, égalitaire (...)"
"Un dialogue, ça n'est pas forcément deux personnes d'accord, ça n'est pas le problème. Le point de départ doit être "est-ce que je respecte profondément, ou pas, mon interlocuteur. Avec toutes ses différences. "Voilà ma diplomatie (...) Il faut dialoguer, dans le respect de l'autre, sans oublier son propre intérêt et celui de son pays"
2- Elle a toujours une longueur d'avance sur tous les sujets sensibles :
- les éco- industries
Elle est parvenue avec son équipe à donner à sa région une ampleur telle qu'elle est aujourd'hui une région reconnue internationalement pour avoir été pionnière en matière de croissance verte et de reconversion écologique de l'économie. La filière photovoltaïque et le prêt énergie solaire régional en sont une des illustrations.
Nous sommes nombreux en France à vouloir faire remuer les choses et prouver que, non, Ségolène ROYAL n’est pas seule, que, oui, elle est compétente, charismatique, pondérée, prenant de la grandeur chaque jour.
Voila pourquoi, j'ai monté le comité Désirs d'avenir en REGION TOULOUSAINE ainsi qu' un blog qui servira de lien entre les membres du Comité mais aussi de porte ouverte vers ceux qui souhaitent avoir des informations ou qui veulent rejoindre Désirs d’avenir.
- la taxe Carbonne qu'elle a été la première à dénoncer.
- le retour de l'intervention publique dans l'économie, la négation du néo-libéralisme qui continue à faire ses ravages malgré la crise alors que j'avais espoir que celle-ci stopperait net ses effets pervers.
- toute sa compétence et dans tous les domaines, notamment dans l'économie (alors même que tout le monde s'accordait à dénoncer son incompétence, moi, j'étais confiante 10 % avec sa capacité à dominer les problèmes nationaux et internationaux).
- Et enfin sa passion, sa fougue, sa capacité à résister à toutes les embuches mises sur son passage, à rester calme dans sa région (logique et normal d'ailleurs ! puisqu'elle est contre le cumul des mandats, comment pourrait-il en être autrement ?) et à attendre son heure dans une apparente sérénité qui booste ses militants parce que nous savons que, malgré tout, elle est avec nous. Sa présence rayonne et nous pousse à aller toujours plus loin
Elle m'a réconciliée avec la politique alors que, comme beaucoup, je m'en désintéressais pensant que de toute façon c'était un monde dépourvu de toute honnêteté.
Et j'ai souvent dit : "elle s'est levée, elle a parlé, elle a fait ce qu'elle a dit, et elle m'a emportée ".
Voilà, je pourrais encore en dire plus, j'en ai certainement oublié. Je n'ai pas calculé et c'est venu du fond du coeur.
Pour moi, c'est la seule personnalité politique en qui j'ai une absolue confiance et que je sens capable de prendre la Présidence de notre République et de brandir fièrement notre drapeau en respectant ce qui est écrit sur nos mairies "Liberté, Egalité, Fraternité".