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18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 11:44
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Drapeau national Haïtien

A l'occasion de la visite en Haïti de Nicolas Sarkozy, une pétition internationale citoyenne signée notamment par Miguel Abensour, Edgar Morin ou encore Toni Negri, demande à la France le remboursement de la «rançon» versée par la première république noire indépendante.

Depuis le 12 janvier 2010, suite au terrible séisme qui a ravagé Haïti et fauché la vie de plus de 200.000 personnes, le malheur d'Haïti est porté au devant de la scène internationale. Passées l'émotion forte et la compassion des premiers moments, il faut penser à la reconstruction d'Haïti et surtout aux moyens financiers à mobiliser en vue de cette reconstruction. Les premières estimations avancent le chiffre d'une dizaine de milliards de dollars pour une première relance. Où le pays va-t-il trouver ces fonds ?

 

Le président français, Nicolas Sarkozy, sera en Haïti le 17 février prochain. Première visite d'un chef d'État français sur le sol d'Haïti depuis son indépendance, c'est l'occasion de revenir sur le sujet de la restitution de la dette de l'indépendance, crucial, tant pour Haïti (ancienne colonie française qui fut son grenier durant tout le 17eme et le 18eme siècles) et la France que pour l'Humanité tout entière.

 

De manière systématique, les médias occidentaux se plaisent à rappeler à la face du monde qu'Haïti, ancienne colonie française et premier État Noir du monde, est le pays le plus pauvre de l'Hémisphère, sans expliquer les causes profondes de cette pauvreté.

 

 

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Enfants d'Haïti

 

Haïti est le deuxième pays indépendant d'Amérique après les États-Unis en 1776. Ironie du sort, le premier est aujourd'hui économiquement le plus puissant de la planète ; le second est le plus pauvre du continent. Cela n'est pas le résultat d'une fatalité ni d'une malédiction.

 

Après avoir subi les affres de l'esclavage et du colonialisme de 1492 à 1803, au cours de la première moitié du 19e siècle et jusqu'en 1946, la jeune nation haïtienne a été contrainte de payer un tribut à  la France pour être reconnue par la communauté internationale esclavagiste et colonialiste à l'époque.

 

Ce tribut, fixé d'abord à 150.000.000,00 Francs or, par la suite réduit à 90 millions, a été versé jusqu'au dernier centime par la premier État Noir à la patrie des Droits de l'Homme. Que cela soit au point de vue économique, social, voire écologique, les conséquences de cette dette odieuse et colossale sur le développement du pays ne sont plus à démontrer. Tous les historiens s'accordent à dire que cette rançon imposée par le fort au faible a hypothéqué  le devenir haïtien. Par la suite, des jeux de l'impérialisme et du racisme blanc, l'île, jadis, la plus riche et la plus prospère sombra dans la misère et dans l'incapacité de construire une économie florissante.

 

Comme l'écrivait déjà en janvier 2004 Louis-Philippe Dalembert, la France n'est pas sortie grandie de cette dette immorale et inique. Ainsi, aujourd'hui plus que jamais, alors qu'Haïti est à nouveau à la croisée des chemins de la reconstruction nationale, la nécessaire question de la Restitution de la dette de l'indépendance, déjà soulevée en 2003, est à l'ordre des priorités pour donner à cette République de la Caraïbe un nouveau départ.

 

Aujourd'hui, plutôt que de miser sur les hypothétiques investissements de capitaux étrangers ou sur les prêts du FMI ou de la Banque Mondiale et sur la raison mercantile capables de redynamiser l'économie haïtienne et de favoriser la reconstruction du pays, il nous semble nécessaire d'exiger de la France qu'elle rembourse à Haïti la rançon équivalent à 21 milliards (estimation en USD, 2004) qu'elle a reçue de 1825 à 1946. 

 

Il ne fait aucun doute que la restitution de ces fonds pourrait constituer un complément substantiel à la politique de reconstruction et de développement d'Haïti. Avec cet argent, la nation haïtienne pourra ériger des écoles, des hôpitaux, des logements sociaux respectant des normes parasismiques, des universités. Des infrastructures de communication, des routes, des ponts, des barrages, des canaux d'irrigation, des centrales électriques à énergie renouvelable pourraient être réalisés. On pourrait enfin envisager sérieusement la relance de l'économie nationale: recapitalisation de la paysannerie, de l'artisanat, de l'agro-industrie, et de l'industrie locale pour redynamiser le marché national, la nourriture deviendrait abondante et l'idéal de sécurité alimentaire serait atteint...

 

Voila pourquoi nous exigeons la restitution de la rançon payée par Haïti à  la France pour la reconnaissance de son indépendance à partir de 1825. Comme cela a été déjà signalé, cette somme est due par la République de France à  la République d'Haïti. Il s'agit maintenant de discuter des formes de remboursement.

 

Dans la grande tradition révolutionnaire des 18e et 19e siècles, la République française a toujours manifesté une volonté d'être à l'avant-garde de l'histoire humaine universelle ! Que cela soit l'occasion de la mettre à l'épreuve de son passé colonial esclavagiste et de sa volonté de rupture avec cette partie sombre de son Histoire.

 

En restituant à Haïti ces fonds injustement spoliés, la France peut aider Haïti à reprendre en main sa destinée et à mettre fin, en toute autonomie et dans la dignité, à l'insupportable souffrance, et ce sans avoir pour cela à liquider son histoire, son héritage et sa fierté. Ce ne sera que justice!!!

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Pour signer: haitirenaissance@gmail.com

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Parmi les signataires

27.- Etienne Balibar, Professeur émérite de Philosophie morale et politique de l'Université de Paris X - Nanterre.

28.- Stéphane Douailler, Professeur Philosophie à l'Université Paris 8

50.- Edgar Morin (Directeur de recherches émérite CNRS), 

57.- Antonia Birnbaum, Maître de conférences en Philosophie allemande moderne et contemporaine

59.- Lucien Sève, philosophe, Ancien membre du Comité consultatif national d'éthique;

62.- Éric Alliez (Professor of Contemporary French Philosophy, Centre for Research in Modern European Philosophy Middlesex University London )

98.- Patrick Savidan, Professeur des universités, Université de Poitiers (France), Président de l'Observatoire des inégalités

100.- Etienne Tassin, Professeur de philosophie politique, Université Paris Diderot, Centre de Sociologie des Pratiques et des Représentations Politiques ;

121.- Jean-Christophe Goddard, Professeur des Universités ; coordonnateur du consortium du Master Erasmus Mundus EuroPhilosophie;

130.- Emmanuel Renault, philosophe, maître de conférences à l'ENS de Lyon & Directeur de la Revue Marx Actuel ;

237.- Huguette Dagenais, Anthropologue,  Professeure retraitée à l'Université Laval/ Responsable de la Chaire des Études sur la Condition des femmes ;  

240.- Miguel Abensour, Professeur émérite de philosophie politique à l'Université de Paris VII, Ancien président du Collège International de Philosophie ;

269.- Jacques Bidet, professeur émérite, Université de Paris-X Nanterre ;

274.- Antonio Negri, Professeur de philosophie politique et homme politique italien ;

276.- Louis Sala-Molins, Professeur émérite de philosophie politique à l'Université de Paris I et de Toulouse.

277.- Jean-François Kervégan, Professeur à l'Université Paris 1/Panthéon-Sorbonne, Directeur de NoSoPhi, composante de « Philosophies contemporaines » (EA 3562), Membre du Directoire (Vorstand) de la Internationale Hegel-Vereinigung depuis 2007

278.- Alain Renaut, Professeur de philosophie politique et d'éthique à l'Université de Paris-Sorbonne et à l'Institut d'études politiques de Paris ; Directeur de l'Observatoire européen des politiques universitaires

397.- Michael Löwy, directeur de recherches émérite au CNRS

 

 

Source : Mediapart

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 20:57
COTE D'IVOIRE 

Au lendemain de la dissolution du gouvernement décidée par le président Laurent Gbagbo, l'opposition appelle à la mobilisation contre "cette dictature".

Laurent Gbagbo a provoqué la colère de l'opposition ivoirienne en décidant de dissoudre le gouvernement et la Commission électorale indépendante (Reuters)

Laurent Gbagbo a provoqué la colère de l'opposition ivoirienne en décidant de dissoudre le gouvernement et la Commission électorale indépendante (Reuters)

L'opposition ivoirienne a dénoncé samedi 13 février "un véritable coup d'Etat" au lendemain de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo, et a appelé à "s'opposer par tout moyen à cette dictature".
La double dissolution est "antidémocratique et anticonstitutionnelle" et "constitue un véritable coup d'Etat", a accusé l'opposition réunie dans le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), dans une déclaration lue à Abidjan par le président du directoire, Alphonse Djédjé Mady.
Le RHDP "ne reconnaît plus Laurent Gbagbo comme chef de l'Etat de Côte d'Ivoire" et "ne reconnaîtra ni la nouvelle CEI ni le nouveau gouvernement en formation selon les termes de Laurent Gbagbo".

"S'opposer par tout moyen à cette dictature".

La coalition "appelle les Ivoiriennes et Ivoiriens, les forces politiques et sociales, la société civile, les travailleurs de Côte d'Ivoire, les opérateurs économiques à se mobiliser et à s'opposer par tout moyen à cette dictature".
Laurent Gbagbo a annoncé vendredi soir la dissolution du gouvernement et de la CEI, après plus d'un mois de crise ouverte par une présumée "fraude" du chef de la commission, Robert Beugré Mambé, qui appartient à l'opposition.
Le RHDP réunit notamment le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de l'ancien président Henri Konan Bédié et le Rassemblement des républicains (RDR) de l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, les deux principaux rivaux de Laurent Gbagbo pour la présidentielle reportée depuis 2005.

(Nouvelobs.com) 
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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 18:18
Ségolène Royal n'est pas prête à en rabattre sur ses engagements et l'actualité lui donne raison.
Face aux attaques spéculatives contre l'euro et la Grèce, Ségolène Royal appelle une nouvelle fois aux Etats-Unis d'Europe.

Dans un long article sur son site Désirs d'avenir, son équipe analyse la situation.

Drapeau Européen

La zone euro est à un tournant : soit le « chacun-pour-soi » et le « sauve-qui-peut » l’emportent, au prix du sacrifice des Etats-membres les plus fragiles et, passé l’instant fugitif du lâche soulagement, nous constaterons avec effroi l’étendue de notre faiblesse, car les marchés s’attaqueront un par un aux pays isolés du « troupeau » ; soit le sens du collectif l’emporte, et, au prix d’un effort intense de solidarité financière, nous construirons un édifice européen plus solide, plus sûr, plus puissant.

A l’heure où les Etats-Unis se tournent plus volontiers vers Pékin que vers Paris, Berlin ou Bruxelles, nous voilà dos au mur, avec l’ardente obligation d’affronter un défi que nous ne pouvons plus ignorer. Pour résister aux attaques spéculatives, pour que l’Europe soit autre chose qu’un marché sans liant, soumis à toutes les tempêtes, économiques, sociales, politiques, l’Europe doit aller plus que jamais dans le sens de son destin : celui des Etats-Unis d’Europe. La création d’un véritable gouvernement économique, matérialisé par un ministère des finances européen en sera la première pierre.


A travers la Grèce et les pays du Sud de l’Europe, c’est le projet politique européen dans son ensemble qui est aujourd’hui à un moment de vérité. Les preuves de bonne volonté individuelle des pays du Sud de l’Europe pour témoigner de l’efficacité de leur plan de redressement des finances publiques ne suffiront pas. Les coûts sociaux de l’ajustement étant dévastateurs et risquant de décupler l’impact de la crise subie par ces pays, les plans ne seront pas jugés crédibles et solides tant qu’ils ne seront pas adossés à une institution ferme, capable d’appuyer financièrement ces efforts. Autrement dit, les assauts spéculatifs cesseront dès lors que la zone euro aura apporté la preuve de la solidité des liens qui lient ses membres.

L’avenir de chacun de nos pays dépend d’une Europe forte. Une Europe pour laquelle s’attaquer à l’un des siens reviendra à s’attaquer à tous les autres. Une Europe dans laquelle chaque Etat sera plus fort de la présence à ses côtés de tous les autres. Ce gouvernement économique dont la crise nous montre la nécessité vitale, voilà l’indispensable étape aux Etats-Unis d’Europe que nous appelons de nos vœux.

Lire l'intégralité de l'article sur :
http://www.desirsdavenir.org/segolene-royal/les-actualites/face-aux-attaques-speculatives-contre-leuro-et-la-grece-a-besoin-dun-m
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 19:50
Nelson Mandela lève le poing à sa sortie de prison, le 11 février 1990, après 27 ans passés derrière les barreaux.
 
Nelson Mandela lève le poing à sa sortie de prison, le 11 février 1990, après 27 ans passés derrière les barreaux.

AFP PHOTO FILES / ALEXANDER JOE


"Mandela libéré aujourd'hui", titre le journal brandi par un Sud-Africain, le 11 février 1990.

AFP

"Mandela libéré aujourd'hui", titre le journal brandi par un Sud-Africain, le 11 février 1990.

Un immense espoir se lève dans la communauté noire d'Afrique du Sud. 

 

En 20 mots, sur une vie qui a changé la face de l'Afrique du Sud.

par Laura-Julie Perreault
La Presse


Rolihlahla : Le 18 juillet 1918, naissance de Rolihlahla Mandela. Son prénom, choisi par son père, se traduit par «tirer les branches d'un arbre». Il a reçu son prénom anglophone, Nelson, lors de son premier jour d'école.

Xhosa: Peuple d'Afrique australe auquel appartient Mandela. Environ 7 millions de personnes parlent aujourd'hui la langue xhosa, une des 11 langues officielles de l'Afrique du Sud.

Droit: Après un parcours universitaire maintes fois interrompu, Nelson Mandela a décroché un diplôme de droit et a ouvert le premier cabinet d'avocats noirs d'Afrique du Sud avec son ami Oliver Tambo en 1952.

Gandhi: L'avocat indien, qui a conçu son approche de la non-violence alors qu'il travaillait en Afrique du Sud, est l'une des inspirations de Nelson Mandela.

Apartheid: Ce système de ségrégation raciale a été érigé en mode de gouvernement en Afrique du Sud de 1948 jusqu'en 1994. Mandela s'est battu pendant 50 ans pour son abolition.

Parti: Mandela a adhéré à l'African National Congress, un parti noir, dans les années 40. De 1962 à 1990, le parti a été interdit. En 1991, Mandela en est devenu président. Aujourd'hui, l'ANC domine la scène politique du pays.

Sharpeville:  Le 21 mars 1960, des policiers sud-africains ont ouvert le feu sur un groupe de manifestants noirs de ce township, tuant 69 d'entre eux. Cet événement a poussé Mandela à abandonner la théorie de la non-violence pour se joindre à la lutte armée contre l'apartheid.

Winnie: La plus connue des trois épouses de Nelson Mandela, Nomzamo Winnie Mandela, était à ses côtés lors de sa libération il y a 20 ans. Le couple, marié en 1958, s'est séparé en 1992.

Prisonnier: Condamné à perpétuité, Nelson Mandela a passé 27 ans de sa vie en prison, dont 18 à celle de Robben Island, où on lui a attribué le numéro 46 664.

Négociations: Nelson Mandela a négocié en secret la fin de l'apartheid avec le gouvernement blanc. Les négociations, qui ont débuté en 1985, ont débouché sur la légalisation de l'ANC le 2 février 1990.

Libération : Le 11 février 1990, Nelson Mandela a quitté à pied la prison de Victor Verster. Pour célébrer le 20e anniversaire de l'événement, Nelson Mandela a invité certains de ses anciens geôliers à souper le week-end dernier.

Madiba: Surnom hérité de son clan, Madiba est aussi le surnom affectueux par lequel beaucoup de Sud-Africains désignent Nelson Mandela.

Nobel: En 1993, pour avoir mis fin à l'apartheid, Nelson Mandela a reçu le prix Nobel de la paix conjointement avec le président sud-africain Frederik De Klerk.

Biographie: Écrite en partie alors qu'il était en prison, la biographie de Mandela, La longue marche vers la liberté, a été vendue à plus de 6 millions d'exemplaires.

Discours : Avec les lunettes de sa femme sur le nez, Mandela a prononcé le premier discours qui a suivi sa libération à l'hôtel de ville du Cap.

Président: Élu en 1994 lors des premières élections démocratiques de l'Afrique du Sud, Nelson Mandela a démissionné en 1999, après un seul mandat.

Réconciliation: Réconcilier les divers groupes raciaux du pays après plus de 65 ans d'apartheid a été la priorité de Nelson Mandela lorsqu'il était au pouvoir.

Fondation: Retiré de la vie politique depuis 1999, Nelson Mandela, âgé de 92 ans, est aujourd'hui à la tête de la Fondation Mandela, qui fait la promotion de la mémoire et du dialogue.

Icône: Nelson Mandela est une marque qui vend. T-shirts, statues, porte-clés à son effigie sont monnaie courante en Afrique du Sud, malgré les efforts du bureau de Nelson Mandela, qui tente de freiner la commercialisation de son image.

Poing: En sortant de prison en 1990, Nelson Mandela a fait un geste qui lui avait été interdit pendant 27 ans: il a levé le poing droit, symbole de la lutte des Noirs pour l'égalité.

 


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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 08:31
BRUXELLES (AFP)
Manifestation le 10 février 2010 devant le Parlement grec contre les mesures d\'austérité votées en Grèce.© (2010) AFP •Louisa Gouliamaki

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se retrouvent jeudi à Bruxelles avec l'intention d'exprimer leur solidarité avec la Grèce percluse de dettes, et par ce biais de stabiliser le pays et toute la zone euro avec lui.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne se retrouvent jeudi à Bruxelles avec l'intention d'exprimer leur solidarité avec la Grèce percluse de dettes, et par ce biais de stabiliser le pays et toute la zone euro avec lui.

La réunion doit commencer en principe vers 09H15 GMT dans le cadre feutré de la Bibliothèque Solvay, un bâtiment classé niché au sein d'un parc, à l'écart des journalistes. Mais le début des travaux pourrait être retardé en raison de chutes de neige.

Les dirigeants entendent se dire prêts à soutenir la Grèce, alors que les marchés financiers s'interrogent sur la capacité du pays, qui croule sous les déficits, à pouvoir rembourser ses emprunts. Objectifs: rassurer et éviter une contagion au reste du continent.

Le président de l\'UE, le Belge Herman Van Rompuy, le 13 janvier 2010 à Berlin.© (2010) AFP •Michael Gottschalk

Pour le président de l'UE, le Belge Herman Van Rompuy, ce sommet constitue son vrai baptême du feu.

"Il faut soutenir la Grèce, c'est clair. Et c'est l'Europe et l'Eurogroupe (le forum des ministres des Finances de la zone euro, ndlr) qui vont le faire", a déclaré mercredi soir à Bruxelles le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, qui assure la présidence tournante de l'UE.

A ce stade, "ce sera un principe général" surtout pour signifier que la Grèce ne sera pas laissée seule, selon un diplomate. Les détails de cette aide devraient être abordés lundi au cours d'une autre réunion à Bruxelles au niveau des ministres des Finances de la zone euro.

Les dirigeants européens vont aussi discuter de l'ébauche d'un "gouvernement économique" de l'UE, rendu encore plus urgent par la crise grecque, pour mieux coordonner les politiques nationales.

Les bons élèves, qui réforment leurs économies et investissent dans les nouvelles technologies, pourraient bénéficier de subventions européennes supplémentaires.

Pour le président de l'UE, le Belge Herman Van Rompuy, ce sommet constitue son vrai baptême du feu.

Il a l'ambition de se saisir des grands dossiers sur lesquels l?Europe veut s?affirmer et, au-delà, s'imposer comme le vrai patron de l'UE face à ses concurrents et notamment le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, remis cette semaine en selle par l'entrée en fonction de sa nouvelle équipe.

Le sommet doit s'achever en fin d'après-midi.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 17:50
Laura Chinchilla, une femme à la tête du Costa Rica
Laura Chincilla lors de son discours après la proclamation des résultats, le 7 février, à San Jose (Juan Carlos Ulate/Reuters)

En élisant à la présidentce du pays Laura Chinchilla à une large majorité dimanche, les habitants du Costa Rica ont une nouvelle fois démontré le caractère exceptionnel de leur démocratie.

Le jour du scrutin a été dans tout le pays un jour de fête, chacun se parant des couleurs de son parti préféré. Sous forme d'un jeu éducatif, un scrutin parallèle a été organisé pour les enfants qui ont voté avec des urnes électroniques semblables à celles utilisées par leurs parents.

Aucun incident n'a été signalé, et lorsque les premiers résultats ont été connus (environ 49% des voix pour Chinchilla -il en fallait au moins 40% pour l'emporter au premier tour- contre 22% pour Otton Solis, le candidat de la gauche, et 21% pour Otto Guevara, le candidat libertarien) ses adversaires ont promptement reconnu leur défaite. Solis l'a félicitée « avec respect » et Guevara l'a appelée « notre Présidente ».

Une économie moins mauvaise que sur le reste du continent

Le vote en faveur de Chinchilla, qui était la vice-Présidente d'Oscar Arias, Président du pays et prix Nobel de la paix, est celui de la continuité. La candidate, qui prendra ses fonctions en mai, a promis de poursuivre les mêmes politiques d'ouverture que celles d'Arias. Celles-ci ont conduit le pays à commercer avec la Chine et à signer un accord de libre échange avec les États-Unis et ont été plébiscitées par la victoire de Chinchilla.

Même si le Costa Rica a été en récession en 2009, le retour de la croissance est attendu dès cette année. Les Costaricains n'ont manifestement pas voulu bouleverser un système qui leur a apporté des salaires comparativement plus élevés que ceux proposés dans les pays voisins de l'Amérique centrale, la plus longue espérance de vie de toute l'Amérique latine, un éco-tourisme très prospère et une alphabétisation quasi universelle.

Crainte du narcotrafic

Laura Chinchilla, âgée de 50 ans et mère d'un garçon adolescent, sera la première femme élue à la présidence du Costa Rica. Elle suit en cela une tendance déjà observée dans plusieurs pays de la région : le Nicaragua, le Panama, le Chili et l'Argentine, bientôt peut-être aussi le Brésil.

Libérale en matière économique, elle affiche cependant des positions socialement conservatrices en se déclarant hostile à l'avortement et aux mariages entre personnes du même sexe. Le thème principal de la campagne n'a pas été l'économie mais la montée de la criminalité. Ce pays sans armée est devenu une voie de passage de la drogue entre la Colombie et le Mexique, et les Costaricains s'inquiètent d'une éventuelle contagion de la violence liée au narcotrafic.

Dernière anecdote du scrutin : Solis et Guevara ont accepté depasser au détecteur de mensonges lors d'une émission de télévision intitulée « 7 dias » sur la chaîne Teletica. Laura Chinchilla a refusé de jouer le jeu.

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 10:52

niall fergusonMais comment se fait-il qu'ils n'aient pas tiré le signal d'alarme ? Près de dix-huit mois après la faillite de Lehman Brothers, les critiques continuent de pleuvoir sur les économistes. Dernier épisode : il y a quelques jours, à Davos, l'historien britannique, Niall Ferguson, enseignant à Harvard, a laissé coi le gratin mondial de la profession en assénant que "les économistes aiment les histoires. A partir d'une histoire, ils ont une intuition, bâtissent un modèle, puis emploient des maths. Les historiens, eux, aiment les histoires... vraies".
Mis en cause, notamment dans ces colonnes, les économistes français commencent à réagir. "A quoi servent les économistes ?" , s'interrogent certains membres du Cercle des économistes dans un livre à paraître prochainement (PUF, 112 p., 15 euros). A pas grand-chose, conclut le président du Cercle, Jean-Hervé Lorenzi, qui, évidemment, le déplore. "Si on regarde ce qui fut fait par le président actuel, on s'aperçoit qu'il a lancé cinq champs de réforme, tous importants, tous à l'aveuglette" , assène cet homme que l'on a connu plus prudent.
Dans de courts chapitres, d'autres économistes passent en revue les questions traditionnelles : l'économie est-elle une science ? Peut-on prévoir les cours de Bourse... On retiendra l'article collectif écrit par Agnès Benassy-Quéré, Benoît Coeuré, Pierre Jacquet et Jean Pisani-Ferry. Après avoir reconnu "l'échec de la profession" , ce quartette évoque un sujet jusqu'ici tabou dans le microcosme parisien : "Le fait que les économistes eux-mêmes sont soumis à des incitations variées qui peuvent les détourner d'un diagnostic objectif de la réalité (...) . La carrière des économistes des institutions financières repose sur des profits réalisés par des gestionnaires d'actifs et autres opérateurs de marché qui utilisent leur diagnostic et dont l'horizon est très court. Difficile pour eux de jouer trop longtemps les Cassandre contre l'avis du marché. Difficile aussi de remettre en cause un système qui les fait (bien) vivre." Voilà qui est (bien) dit...

Signe que le débat fait rage : alors qu'existe déjà une Association française de sciences économiques - que préside actuellement André Cartapanis, professeur à l'Insitut d'études politiques d'Aix-en-Provence -, des économistes ont éprouvé le besoin de créer, fin 2009, l'Association française d'économie politique (AFEP) pour "combattre l'hégémonie absolue acquise dans nos institutions de recherche et d'enseignement par le paradigme néoclassique". Le président de cette association, André Orléan, un des plus brillants pourfendeurs de la rationalité des marchés financiers, se défend de ne regrouper que des "alteréconomistes". "Il ne s'agit pas de remplacer une hégémonie par une autre" , affirme-t-il, freinant visiblement l'ardeur d'une partie de ses troupes. Qu'importe ces querelles : les économistes se remettent en question. C'est l'essentiel. Pour eux et pour nous.

Courriel :
lemaitre@lemonde.fr.

Frédéric Lemaître
Article paru dans l'édition du 06.02.10

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30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 17:58

Hillary Clinton appelle la Chine à accepter des sanctions contre l'Iran  Sur le dossier du nucléaire  iranien, ils s'étaient tous trompés : Michèle Alliot-Marie, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Jean-Christophe Cambadélis, ... Un dossier accablant contre les donneurs de leçon qui n'avaient pas cerné correctement la question.


Ségolène Royal avait vu juste en prônant la fermeté.


Novembre 2006 dans l'Expansion :  Ségolène Royal persiste et signe sur le nucléaire iranien

Ségolène Royal a maintenu mercredi sa conviction qu'il fallait interdire le nucléaire civil à l'Iran. Les proches de DSK estiment qu'il s'agit d'un "vrai problème politique". Les tensions s'exacerbent à huit jours du premier tour de l'investiture.

- Les hésitations de Ségolène Royal sur l'Iran n'ont pas plu à Michèle Alliot-Marie. Au lendemain du troisième et dernier débat entre les présidentiables PS, la ministre de la défense a regretté mercredi la « légèreté regrettable » dont la candidate a fait preuve sur le dossier du nucléaire, stigmatisant sa « méconnaissance des traités et des mécanismes internationaux » et assurant que la favorite des sondages « ignore visiblement que le Traité de non prolifération nucléaire ne porte que sur le nucléaire militaire ».

- Des réserves qui avaient déjà été formulées pendant le débat par les deux concurrents de Ségolène Royal, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, en termes toutefois plus policés.  Elles ont été reprise avec plus de vigueur par un des lieutenants de DSK, Jean-Christophe Cambadélis. Mercredi, ce dernier s'est dit « interloqué » que Ségolène Royal maintienne sa position d'interdire le nucléaire civil à l'Iran, comme elle l'avait fait au micro de RMC le matin même. « Faire une erreur dans un débat n'est pas un problème,a-t-il assuré, mais là, il y a une espèce de théorisation d'un faux pas qui n'est pas la position du PS ». Et de conclure : « c'est un vrai problème politique ».

 


Janvier 2010, vendredi à Paris, Hillary Clinton a appelé la Chine à rejoindre les autres grandes puissances prêtes à sanctionner l'Iran en raison de son programme nucléaire, invitant Pékin à considérer ses intérêts "à long terme" dans la région du Golfe.

Les propos fermes de la secrétaire d'Etat américaine, prononcés dans l'enceinte de l'Ecole militaire à Paris, signalent l'impatience grandissante de l'administration Obama à l'égard d'un processus dans l'impasse depuis des mois.

"Maintenant que nous nous éloignons de la voie du dialogue, qui n'a pas produit les résultats que d'aucuns espéraient, et que nous faisons avancer la piste des pressions et des sanctions, la Chine va être sous très forte pression pour reconnaître l'impact déstabilisateur qu'un Iran doté de l'arme nucléaire aurait dans le Golfe, d'où elle reçoit une part importante de ses fournitures en pétrole", a déclaré Mme Clinton.

La Chine, dont l'Iran est le troisième fournisseur en pétrole, fait partie du groupe des Six (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) chargé de négocier avec le régime de Téhéran, que les grandes puissances soupçonnent de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire civil.

Après le refus de l'Iran d'accepter l'enrichissement à l'étranger de son uranium, les Six travaillent à définir de nouvelles sanctions, qui seraient introduites dans une résolution devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

La Chine, seule parmi eux, continue de privilégier la voie du dialogue. C'est ce que Yang Jiechi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a encore répété jeudi à Mme Clinton, dans un entretien bilatéral en marge de la conférence de Londres sur l'Afghanistan.

Choisissant de s'adresser cette fois publiquement à Pékin, Mme Clinton a fait valoir vendredi qu'un Iran doté de l'arme nucléaire risquerait d'embraser la première région de production pétrolière du monde.

"Cela déclenchera une course aux armements", a-t-elle affirmé. "D'autres pays vont juger nécessaire de développer leurs propres programmes d'armement nucléaire. Israël ressentira une menace sur son existence". "Tout cela est incroyablement dangereux", a insisté le chef de la diplomatie américaine.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 17:50

Dans un cybercafé à Changzhi, en Chine (Reuters)

Twitter s'attaque de front à la censure du Web en Chine

A lire sur Rue89





(De Pékin) Après Google, c'est Twitter qui s'en prend à la censure chinoise. Mais alors que le premier menace de quitter le pays, l'approche du second est plus radicale : passer outre le contrôle du Web, que cela plaise ou non aux autorités locales.

Twitter aussi en a assez et hausse le ton face à la censure en Chine. Après Google il y a deux semaines, le PDG du site de micro-blogging, qui n'est plus accessible depuis des mois en Chine, est monté au créneau jeudi au Forum économique mondial de Davos.

Mais alors que Google souhaite discuter avec les autorités chinoises et, à défaut de réponse jugée satisfaisante, quitter la Chine, l'approche de Twitter est plus frontale.

Evan Williams : « Nous sommes partiellement bloqués en Chine »

Selon l'International Business Times, Evan Williams a déclaré :

« Nous sommes partiellement bloqués en Chine et dans d'autres pays et nous l'étions également en Iran. La manière la plus efficace de se battre n'est pas de collaborer avec la Chine et autres gouvernements dont l'essence même est opposée à ce que nous sommes. »

Son entreprise est actuellement en train de travailler à développer des moyens de contourner la censure, a-t-il, en précisant que Twitter dispose d'un avantage : à la différence de simples sites web, les flux de Twitter sont distribués via plusieurs canaux, dont les applications pour téléphones portables et les sites de syndication, tels que les sites regroupant les flux RSS.

Twitter est de plus en plus souvent utilisé pour la transmission de messages d'opposition politique, en Iran comme en Chine. Dimanche, une manifestation sur Twitter contre la « Grande muraille de l'internet » chinois avait réussi à faire remonter le mot clé au sommet des 10 sujets les plus évoqués du moment.

Hillary Clinton a appelé les entreprises américaines à refuser la censure chinoise

Cette démarche plus offensive de Twitter pose à nouveau la question de l'attitude que les entreprises étrangères doivent adopter face à la censure et, plus généralement, au gouvernement chinois. La problématique ne concerne d'ailleurs pas que les entreprises du monde virtuel.

Dans un discours sur Internet et les libertés le 21 janvier, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton appelait les entreprises américaines à refuser la censure. Elle ne disait pas ce qu'elle entendait par « refuser » : quitter le pays ou se donner les moyens de passer outre la censure ?

Alors que le contrôle du web s'est renforcé ces derniers mois, de plus en plus d'internautes chinois se dotent de réseaux privés virtuels  (VPN), sorte de tuyau virtuel permettant de crypter la connexion et de faire transiter les requêtes par l'étranger, et donc d'accéder aux sites interdits. Les censeurs ont bloqué la plupart des VPN gratuits mais certains payants restent accessibles.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 18:24
IMPORTANT et URGENT
 

Une conférence de presse est prévue mercredi 27 janvier à Paris avec Shoukria HAIDAR (texte ci-joint).

 Un bandit taliban tire trois fois.       Les Talibans exécutent une femme en public, 17 novembre 1999.

Chères amies de NEGAR-Soutien aux femmes d'Afghanistan,
 
Suite à un appel téléphonique de Shoukria, je vous adresse, à sa demande, un appel à l'aide pour la semaine qui vient.
Le 28 janvier se tiendra à Londres une Conférence de soutien à l'Afghanistan au cours de laquelle seront envisagées par la communauté des pays occidentaux déjà présents en Afghanistan, les diverses formes de soutien aux afghans, compte tenu de la situation d'enlisement actuelle.
Le président Karzaï envisage de demander aux Etats-Unis de lever leur traque du Mollah Omar, chef spirituel des taliban, afin qu'il puisse intégrer le gouvernement de l'Afghanistan. Cette requête n'a pas reçu l'aval de l'assemblée nationale afghane, à laquelle elle n'a d'ailleurs pas été présentée. L'annonce a été diffusée par les médias occidentaux, et reprise par les responsables occidentaux en poste à Kaboul, dont l'émissaire américain, Richard Holbrooke (cf. afghana.org), qui se dit prêt à soutenir le plan de Karzaï pour la réintégration des taliban.
La population civile à Kaboul rejette avec l'énergie du désespoir cette demande qui signerait le retour aux années de plomb d'avant 2002. Shoukria rappelle une nouvelle fois qu'il n'y a pas plus de talibans modérés qu'il n'y a eu de nazis modérés.
La situation actuelle de l'Afghanistan (cf mes mails précédents, ainsi que le rapport de Human Rights http://www.hrw.org/fr/news/2009/12/03/afghanistan-le-gouvernement-doit-tenir-les-promesses-faites-aux-femmes-afghanes) est très difficile.
Il est en outre impossible pour des étrangers d'y demeurer. Les enlèvements sont multipliés. Toute participation d'ONG  étrangère est impensable.
Lundi, à l'appel de NEGAR, une manifestation réunira à Kaboul les associations (dont celles des droits des femmes), les représentants de la société civile et de divers partis politiques qui se mobilisent et s'inscrivent dans une ligne de résistance. Une résolution, issue des travaux de ces différents groupes et validée par cette manifestation sera portée à Londres lors de la Conférence de jeudi 28 janvier.
Les Afghans nous disent que c'est maintenant qu'il faut agir, avant qu'il ne soit trop tard.
Shoukria demande que les femmes de France, d'Europe, et des Etats Unis se mobilisent une nouvelle fois pour soutenir leur mouvement de résistance. Elle sera à Paris en début de semaine prochaine, pour organiser une conférence de presse à Paris dans le courant de cette semaine (date à préciser) puis à Londres jeudi.
Elle attend la mobilisation de toutes et de tous.
Merci de répondre à ce message, de dire vos possibilités, et de participer par vos réseaux à notre mobilisation.
Ensemble nous essaierons de mettre en place une stratégie.
 
 
Geneviève COURAUD, secrétaire générale de Negar
06 61 34 75 73

 
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