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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 08:10

Ségolène MEAGSRFM 1

(MEGASR/F.M.)

L’UPP  ‘La valeur travail et la lutte contre le chômage’ a eu lieu lundi 7 mars à la mairie du IVème arrondissement à Paris. Plus de 500 personnes y ont assisté, en présence :

-de Philippe Askenazy, économiste, directeur de recherche au CNRS, cosignataire du « Manifeste des économistes atterrés » et auteur de « Les décennies aveugles – emploi et croissance 1970-2010 »,

-de Guillaume Duval, rédacteur en chef du magazine Alternatives Economiques, et auteur de nombreux livres dont « Sommes-nous des paresseux ? » (2008) et du livre à paraître en avril « Rebondir après la crise »,

-de François Desriaux, président de l’ANDEVA, association des victimes de l’amiante, et rédacteur en chef de la revue Santé et Travail,

-et de Françoise Mesnard, vice-présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, et médecin du travail.

L’UPP était animée par Thierry Mandon, maire socialiste de Ris-Orangis, et qui a soutenu l’action des « p’tits LU », qui ont fait condamner au bout de 10 ans de procédures Danone et LU, par une décision de la cour d’appel de Paris le 2 décembre dernier, créant dans la jurisprudence le concept de « licenciement boursier », licenciements boursiers que Ségolène Royal souhaite interdire pour les entreprises faisant des profits et en phase de croissance, dont les profits augmentent, comme Danone et LU alors.

Seules 2 vidéos de l’UPP ayant été publiées, la première intervention traitée est le discours de clôture de l’UPP par Ségolène Royal.

En fin d’intervention, Ségolène Royal a exposé les mesures qu’elle compte mettre en place en 2012 :

-pacte de confiance avec les jeunes,

-interdiction des licenciements boursiers, remboursement des aides publiques par les entreprises qui délocalisent alors qu’elles font du profit ou qui licencient alors qu’elles font des bénéfices,

-mise en place de la Sécurité sociale professionnelle,

-service public de la formation professionnelle,

-création d’une banque publique d’investissement pour les PME,

-interventionnisme de l’Etat face à un marché défaillant pour une meilleure répartition tout au long de la filière des profits entre grands donneurs d’ordre (entreprises du CAC 40) et sous-traitants,

-attribution à l’éducation de moyens suffisants pour que l’égalité des chances ne soit pas un vain mot,

-réduction de l’injuste écart d’espérance de vie entre catégories socioprofessionnelles de Français,

-et traitement de la question de la démocratie qui est très directement liée à celle du contenu du travail – « tous ceux qui aujourd’hui ne peuvent pas s’exprimer, tous ceux qui sont sans voix ont besoin de nous, et par notre courage, donnons-leur confiance, pour qu’ils sachent que bientôt ils n’auront plus à subir, ils n’auront plus à se taire ».

Et Ségolène Royal de conclure par une citation de François Desriaux : « Les Français, en effet, si nous sommes à la hauteur de ce qu’ils attendent de nous, les Français n’auront plus de raison d’avoir ni peur, ni honte. »

Frédérick Moulin

 


envoyé par segolene-royal

 

Retranscription de l'intervention de clôture de Ségolène Royal par MEAGSR/F.M.

Pendant que nos invités s’installent, je voudrais d’abord vous saluer tous et toutes d’être venus travailler avec nous ce soir, une nouvelle fois, d’assister à cette Université Populaire sur la valeur travail, la lutte contre le chômage. Je remercie une nouvelle fois Dominique Bertinotti de nous accueillir dans sa magnifique mairie. (Applaudissements)

Voilà, parce que c’est vraiment très agréable de débattre en plus dans des lieux magnifiques. Alors bon, beaucoup de choses ont été dites, moi je voudrais relever une ou deux phrases de chacun d’entre vous.

Philippe Askenazy, je retiendrais cette belle phrase selon laquelle il faudrait lancer quelque chose sur la décennie, je crois que c’est vraiment très, très important, et l’exemple que vous prenez sur la question de l’investissement dans la santé, je pense que c’est quelque chose que nous devons approfondir, que nous devons creuser.

Ça a aussi quelque chose à voir bien sûr avec la protection de l’environnement, qui m’est chère, et sur laquelle moi je crois aussi qu’il y a un potentiel de développement économique très important, je le dis souvent avec la croissance verte.

Mais j’ai bien vu dans votre ouvrage passionnant, que je vous invite tous à lire, c’est que vous complétez ce concept de la croissance verte en disant qu’il est d’ailleurs insuffisant, pour structurer et pour faire monter en puissance les emplois de demain, et vous insistez sur deux choses qui en effet méritent d’être portées à la connaissance de nos Universités Populaires, et peut-être que nous pourrions continuer à travailler sur ces deux sujets-là, c’est l’investissement majeur, dites-vous, dans l’enseignement supérieur et dans la santé, et en montrant comment, alors qu’au niveau européen on considère que ce sont des dépenses passives, comment au contraire ces dépenses dans la matière grise d’un côté, et dans la santé de l’autre, avec la façon dont vous l’avez expliqué, sont en effet des leviers extrêmement importants du développement sur lesquels nous pouvons construire un projet économique alternatif.

Alors, François Desriaux, je retiendrais deux mots dans tout ce que vous avez dit sur la question de l’intensification du travail, de l’écart des espérances de vie, des troubles musculo-squelettiques que nous connaissons bien, sur lesquels nous avons fait d’ailleurs beaucoup de travaux dans la Région Poitou-Charentes, c’est les deux thèmes que vous avez avancés, parce que je trouve qu’on peut les décliner sur d’autres sujets, vous avez résumé la souffrance au travail dans ces deux mots, c’est assez fort d’ailleurs, ce sont la peur et la honte : la peur de ne pas bien faire et la honte parce qu’on ne se reconnaît pas dans le travail que l’on fait.

Et je pense qu’au-delà du domaine du travail d’ailleurs, ces deux sujets-là sont deux choses qui tenaillent les Français : c’est la peur, la peur de l’avenir ; la honte de la façon dont le pays est gouverné, la façon dont le pays est représenté sur la scène internationale, parce qu’on voit bien que… (Applaudissements, « Bravo ! », sourire de Ségolène) On voit bien comment étendre ces deux sentiments très forts et très profonds à beaucoup d’autres domaines de la politique que nous subissons aujourd’hui.

Segolene-Francoise-MEAGSRFM-1.jpg

Ségolène Royal et Françoise Mesnard prennent des notes pendant l'intervention de Guillaume Duval (MEAGSR/F.M.)

Et puis Guillaume Duval, vous avez démonté des idées reçues. Ça c’est toujours très important, parce que dans les différents débats auxquels nous sommes confrontés, alors il y a des batailles de chiffres, de démonstrations, de contre-démonstrations, les 35 heures, pas les 35 heures, progrès, ou non, avantages, ou non, et je trouve que votre analyse est sans concession, c’est-à-dire à la fois elle met le doigt, y compris sur les insuffisances de la gauche, les erreurs qui ont pu être faites à ce moment-là, mais en même temps vous démontez aussi très scientifiquement un certain nombre d’idées reçues que la droite nous assène pour mieux démontrer qu’aucune politique sociale n’est possible, et donc je trouve que cet éclairage que vous donnez, là aussi nous aide à réfléchir et nous aide à avancer, et en particulier sur la question du coût du travail, qui est une question majeure, parce que c’est toujours avec l’argument du coût du travail que toujours sont justifiés les reculs dans les avancées sociales.

Donc là, on est au cœur du combat politique droite/gauche, qui est essentiel. Et d’ailleurs je voudrais vous dire en conclusion que, pour moi, la question du travail, la question de sa qualité, de sa quantité, de sa rémunération, de sa valeur, de sa durée, y compris ce qui se passe en amont du travail, c’est-à-dire la formation à l’école, et quand l’un de vous disait que les Allemands, les Anglais travaillaient ensemble, et puis que la plaisanterie, c’était de dire, quand deux Français sont ensemble, ils ne travaillent pas ensemble, mais à la source, il y a quand même le modèle scolaire, qui apprend très jeune aux enfants la compétition individuelle, alors qu’ailleurs, on apprend… (Applaudissements) Alors qu’ailleurs, dans tous les autres systèmes scolaires, et il y a eu des comparaisons internationales sur ce sujet, d’ailleurs vous avez vu, qui a renvoyé le système scolaire français bien loin dans le classement des pays de l’OCDE, la Finlande en avant, je m’y suis rendue récemment pour voir cela.

Segolene-micro-MEAGSRFM-1.jpg

Ségolèe Royal lors des questions/réponses avec la salle (MEAGSR/F.M.)

Effectivement, en Finlande, il y a une formation des enfants très tôt à la prise en compte de la plus-value collective d’un travail collectif, c’est-à-dire que quand un enfant est bon dans un groupe, il tire le groupe, et quand un enfant est moins bon dans un groupe, le groupe utilise malgré tout les volets ou les qualités dans lesquels cet enfant marque aussi des points. Donc du coup, la valeur du travail collectif est plus forte que l’addition de la compétence de chaque enfant. Et ça, cette dynamique pédagogique, qui est totalement absente su système scolaire français, où les ressorts n’ont pas changé, à savoir la compétition individuelle entre les enfants, explique ensuite que dans le monde du travail il y ait ce problème.

De la même façon, quand l’un d’entre vous évoque la question du management, quand on voit la pauvreté dans les écoles d’ingénieurs de l’éducation au management, et même d’une certaine façon, par exemple, la reprise des bizutages dans les écoles d’ingénieurs, je dis cela parce que j’en entendais encore parler quelque part, quelque part, ça veut dire quelque chose, ça, ça veut dire que la férocité des relations humaines est intégrée dès le départ dans les écoles d’ingénieurs et que le qualitatif de la relation humaine, ou la plus-value humaine qu’apporte un bon management ou un bon respect des hommes et des femmes qui sont dans l’entreprise, est très rarement enseigné aux ingénieurs et aux futurs dirigeants de nos entreprises, alors que dans tous les autres d’Europe, même au-delà des frontières européennes, même au Japon, c’est dire, dans les études comparatives, même aujourd’hui au Japon, dans les écoles d’ingénieurs, alors que c’est un pays qui était réputé pour sa férocité dans les relations au travail, on a désormais intégré, dans la compétitivité économique de l’entreprise, la qualité humaine du management des hommes et des femmes dans l’entreprise. Donc là aussi, c’est un sujet politique majeur, et il y a du chemin à faire.

Et donc en un mot, je trouve que le débat que nous avons eu ce soir finalement cristallise cette question centrale de la dignité du travail. Et au fond, c’est aussi cette question centrale aujourd’hui qui mobilise les Français, c’est la question de la dignité, et c’est la question du respect. Et je dirais que la dignité ce n’est pas seulement le contraire du mépris dans lequel le pouvoir traite aujourd’hui les Français, mais la dignité c’est cette valeur propre à toute personne humaine, qui sait qu’elle est considérée comme une fin, et non comme un moyen, alors c’est d’autant plus vrai dans le monde du travail, comme une personne et non comme un objet.

Ségolène MEAGSRFM 3

(MEAGSR/F.M.)

Et d’ailleurs, c’est quand ils doutent de la France que les Français s’effrayent du monde, ils se méfient les uns des autres. C’est quand ils n’ont plus confiance dans la France, et donc dans ses valeurs humaines, et donc en premier lieu les valeurs humaines au travail, on est au cœur de notre débat, que les Français perdent confiance en eux-mêmes.

C’est quand ils voient aussi tant d’injustices que les Français se replient sur eux-mêmes. Et pour répondre à tout cela, point n’est besoin de se lamenter sur les sondages, ne les regardons même pas, on connaît, on sait, on les rencontre tous les jours, les gens qui se disent : mais à quoi sert la politique si les sujets que je viens d’évoquer ne sont plus saisis à bras-le-corps par les responsables politiques ?

Et nous, nous n’acceptons pas cela, ici, à Désirs d’avenir, c’est pour ça que nous travaillons, et que la France mérite mieux que d’être soumise à ces critères financiers. Et tout ce que nous avons dit, nous allons l’enrichir au fur et à mesure de ce que nous avons entendu.

Nous avions dit, nous le redirons ici, qu’en 2012, nous ferons un pacte de confiance avec les jeunes, pour que chaque jeune ait une bonne raison de se lever le matin et parce que la société lui tendra la main au lieu de lui fermer les portes, par un emploi, par une formation, par un contrat d’apprentissage, par un service civique.

Et oui je dis, Thierry Mandon [maire socialiste de Ris-Orangis, qui a soutenu le combat des LU, NdlR] a dû nous quitter, mais que la question de la question de l’interdiction des licenciement boursiers, nous la remettrons sur la table en 2012. (Applaudissements, « Bravo ! »)

Oui, je redis ici qu’à l’occasion de ce débat sur le travail, que nous ferons rembourser les aides publiques par les entreprises qui délocalisent alors qu’elles font du profit ou qui licencient alors qu’elles font des bénéfices, que nous ferons la Sécurité sociale professionnelle, quelqu’un a dit tout à l’heure : « Le droit à la formation professionnelle pour tous. ». C’est si vrai que c’est inscrit dans la loi depuis 1971, et on a encore tellement de mal. Et notamment les femmes ont encore tellement de mal, beaucoup plus que dans les entreprises, à accéder à la formation professionnelle. Il y a encore énormément de travail à faire, et là, comme nous le faisons dans certaines régions, et en particulier celle que je préside, nous avons créé un service public de la formation professionnelle, pour faire en sorte que tous les financeurs de la formation professionnelle partent du besoin des salariés, et non pas du maintien ou de l’auto-entretien des organismes de formation privés.

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(MEAGSR/F.M.)

Et puis il y aura la création d’une banque publique d’investissement pour que les PME, qui sont le véritable tissu productif de la nation et de l’Europe, puissent investir et créer des emplois. Ça aussi c’est directement lié à la question du travail, puisque l’on voit d’un côté que les entreprises du CAC 40, je le disais tout à l’heure, augmentent de 80% leurs résultats, et les sous-traitantes, qu’est-ce qu’elles deviennent ? Il y a de grandes difficultés dans les PME sous-traitantes, parce que les entreprises du CAC 40, qui font de gros profits, mettent en compétition ensuite les entreprises sous-traitantes, qui, elles, souffrent énormément et n’ont pas la capacité,  du coup, d’augmenter les salaires ou d’embaucher.

Donc on voit bien aussi que c’est par une juste répartition des bénéfices, des profits, des résultats des entreprises entre les groupes dominants et leurs sous-traitants, qu’il y a là aussi une question politique majeure et une volonté de ne pas laisser au marché cette répartition puisque ça ne marche pas. Il faudra donc bien que l’Etat soit davantage interventionniste dans cette logique d’une bonne répartition tout au long de la filière, des filières économiques, et notamment des filières industrielles. Parce qu’avec des bénéfices mieux répartis, on sait aussi que c’est comme ça qu’il y aura des salaires mieux distribués et moins d’inégalités salariales, et d’ailleurs plus d’embauches dans les petites et moyennes entreprises sous-traitantes.

Et puis enfin il faudra redonner à l’éducation ses moyens pour que l’égalité des chances ne soit pas un vain mot.

Mais en faisant écho à ce que nous avons entendu ce soir, il y aura aussi un gros travail à faire sur le contenu du travail. Et s’il y avait un objectif – il est quantitatif puis qu’il est là, et nos invités le redisaient de façon spectaculaire – pour réduire l’injuste écart d’espérance de vie. Qu’est-ce qu’il y a de plus injuste finalement dans une société que l’écart devant la maladie ou devant la mort ? C’est quand même ça, l’injustice la plus effrayante. (Applaudissements, « Bravo ! »)

Ségolène MEAGSRFM 4

(MEAGSR/F.M.)

Et sur ce sujet-là comme sur les autres, il faudra beaucoup de vérité, beaucoup d’exigence de démocratie, beaucoup de transparence, car comme cela nous a été dit tout à l’heure, je l’ai noté, s’il y a deux millions et demi de salariés, deux millions et demi de personnes dit François Desriaux, qui sont aujourd’hui exposées à des produits cancérigènes, c’est-à-dire qui vont avoir le cancer, on le sait, deux millions et demi de personnes. Et sans doute beaucoup de tabous dans bien d’autres domaines les tabous se lèvent seulement dans le domaine agricole avec l’exposition aux substances cancérigènes.

Et voyez avec quelle résistance aussi : vous avez vu cette polémique sur les affiches. Pourquoi ? Parce qu’elles choquent, elles choquent la grande industrie agro-alimentaire, qui d’un côté produit toutes ces substances phytosanitaires, et d’un autre côté ne lève pas me voile sur l’impact de ces substances phytosanitaires qui ont créé des dégâts considérables non seulement sur les terres, mais aussi sur les hommes et les femmes qui cultivent la terre.

Et donc on voit bien que sur cette question du contenu du travail, il y a la question de la démocratie qui est très directement liée. Et c’est pour ça que nous sommes vraiment dans le cœur de ce qui nous préoccupe ici et de ce pour quoi nous nous battons, c’est-à-dire que tous ceux qui aujourd’hui ne peuvent pas s’exprimer, tous ceux qui sont sans voix ont besoin de nous, et par notre courage, donnons-leur confiance, pour qu’ils sachent que bientôt ils n’auront plus à subir, ils n’auront plus à se taire, et pour reprendre l’expression tout à l’heure de François Desriaux : « Les Français, en effet, si nous sommes à la hauteur de ce qu’ils attendent de nous, les Français n’auront plus de raison d’avoir ni peur, ni honte. » (« Bravo ! », applaudissements)

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commentaires

M
<br /> <br /> Une UPP qui a dû être passionnante!<br /> <br /> <br /> Mais, il va falloir qu'un jour - et très vite maintenant - bien sûr, ce n'était peut-être pas le lieu, MAIS il va absolument falloir commencer à exposer le<br /> "comment" même s'il ne faut pas tout dévoiler car l'environnement, nous le savons, aime bien "profiyer" des bonnes idées, il va falloir commencer à dire "comment" on va faire ce que l'on espère<br /> faire...<br /> <br /> <br /> Bravo Madame, on voudrait pouvoir mieux participer...<br /> <br /> <br /> <br />
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