En novembre 2008, à la veille du Congrès de Reims, des socialistes se réunissaient pour défendre la contribution « Combattre et proposer » défendue par Ségolène Royal.
La candidate de la gauche en 2007, constituait ainsi une ligne politique au sein du Parti socialiste qui allait devenir la première par sa force militante.
L’orientation définie reste d’actualité et les mots sonnent toujours aussi justes aujourd’hui :
« L’enjeu du Congrès, c’est d’abord que les socialistes soient capables de mener la bataille des idées et de convaincre, de persuader nos concitoyens qu’une autre politique est non seulement possible, mais qu’elle est indispensable.
Contre l’économie de la rente, la dégradation de la condition salariale et le mépris des ressources rares, les socialistes veulent une économie de l’innovation, du risque, mais aussi de la solidarité et du développement durable.
Les trois piliers de la croissance que sont le social, l’écologique et l’économique se renforcent mutuellement dans un cercle vertueux.
Nous voulons à la fois mieux produire les richesses et mieux les distribuer, mais nous voulons aussi définir autrement la richesse.
C’est bien d’un nouveau modèle de réussite et d’excellence pour la France qu’ils s’agit ici. Celui-ci doit s’accompagner d’une réforme en profondeur de la redistribution des aides aux entreprises, la réforme de l’Etat providence, le dialogue social sont les instruments de la compétitivité.
Notre ambition appelle deux exigences : un Etat providence moderne, qui prévient plutôt qu’il ne répare, capable d’accompagner les individus dans tous les moments de leur vie. Une révolution démocratique pour dépasser les paralysies de la société française, la reconstitution des oligarchies ».
Cette ligne politique, nous sommes encore très nombreux à la défendre autour de Ségolène Royal. Certains nous ont quitté pour revenir à des combinaisons d’appareil politique, ce n‘est pas notre choix. Nous restons fidèles à notre engagement sur des idées claires. C’est notre force.
Notre bataille est juste pour construire le socialisme du XXIè.s car nous ne nous résignons pas à accepter que notre Parti, le parti de Jaurès, ne fonde dans un appareil de combinaisons au service de petites ambitions. Nous avons encore à combattre et proposer en appelant à l’unité sur une ligne politique !
Philippe Allard