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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 22:20

 

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« Que les opérations d’appareil soient mises de côté, la désignation de notre candidate, ou de notre candidat, ça n’est pas un congrès, et ceux qui se lancent dans ces opérations ont tort et risquent d’abîmer les primaires, et je leur demande de faire attention, parce que les Français nous regardent, on nous regarde aussi à l’étranger, […] et je veux que cette initiative audacieuse réussisse par le nombre de votants, parce que c’est ce qui donnera l’impulsion à la candidature pour la présidentielle. », voilà certainement, avec le titre, les deux sujets les plus importants d’une interview L’Invité de Barbier de Ségolène Royal sur LCI menée par Christophe Barbier ce matin très riche, avec une actualité particulièrement fournie.

La centaine de parrainages déposés par Ségolène Royal est particulièrement symbolique. La candidate a choisi – « ça correspond aussi à mon identité politique » – le chemin, certainement, le plus difficile : réunir au moins 100 parrainages de conseillers régionaux et généraux issus d’au moins 10 départements et 4 régions. Ce choix symbolise sa volonté d’enracinement dans de très nombreux territoires français, et de contact avec les Français, à des échelons où des solutions concrètes aux problèmes des Français sont mises en place, comme Ségolène Royal l’a prouvé à la tête de sa Région Poitou-Charentes.

Le strauss-kahnien Jean-Marie Le Guen lui a apporté son parrainage de conseiller de Paris. Pas par tactique politicienne, d’ailleurs, Jean-Marie Le Guen l’explique dans le JDD : « Cela ne vaut pas engagement de ma part. Je me prononcerai à la rentrée. […] Je ne suis pas dans une "logique de congrès", mais vous avez beaucoup de gens qui le sont. ». Interrogée par Christophe Barbier sur les soutiens strauss-kahniens des autres candidats à la primaire, Ségolène Royal n’a pas mentionné le conseiller de Paris du XIIème arrondissement.


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Jean-Marie Le Guen a donné son parrainage car il salue l’action et la force de proposition de Ségolène Royal – il était récemment avec elle dans une école occupée du XIIIème arrondissement dont il est député et qui fermait des classes. Il expliquait aujourd’hui : « Je pense que c'était inimaginable qu'elle ne soit pas présente dans cette primaire. Je pense que Ségolène Royal est quelqu'un de très positif pour le PS. Je trouve qu'elle a fait beaucoup d'efforts collectifs ces derniers mois. ».

Ségolène Royal n’a pas choisi de tenter de réunir 16 parrainages au conseil national du PS, qui relèvent plus d’une logique d’appareil, ou 17 parrainages de députés PS, ou encore 16 parrainages de maires socialistes de villes de plus de 10 000 habitants dans au moins de 4 régions.

D’où la condamnation par Ségolène Royal des opérations d’appareil, de la logique de congrès, alors que le but de la primaire est de s’adresser aux Français pour apporter des solutions concrètes à leur problèmes, de prouver qu’on est capable de réaliser le vrai Changement.

Ségolène Royal a répondu à la question de la réorganisation interne du PS en se que le but ultime était des primaires populaires réussies.

D’autres sujets importants ont été traités : la libération des deux otages français en Afghanistan et le retrait des troupes françaises de ce pays, la nomination de Lagarde au FMI et quelle politique pour le Fonds, le remaniement ministériel « pas sérieux », et bien sûr la  Joly « surprise » (ce dernier terme étant employé par Christophe Barbier) des primaires EELV, et les sondages « pas lisibles » publiés par les médias sur la primaire socialiste, car « les sondeurs ne connaissent pas la base électorale. Donc les sondages sont impossibles. ».

Frédérick Moulin

 

Ségolène Royal invitée politique de Christophe... par segolene-royal

 

Transcription par Militants de l’Espoir À Gauche avec Ségolène Royal / F.M.

Christophe Barbier : Ségolène Royal, bonjour.

Ségolène Royal : bonjour.

Christophe Barbier : les deux journalistes otages en Afghanistan sont libres. Est-ce que vous reconnaissez que c’est une victoire de Nicolas Sarkozy, très tenace sur les dossiers d’otage ?

Ségolène Royal : écoutez, c’est d’abord une victoire de la France, et un bonheur pour les familles et tous ceux qui attendaient depuis très longtemps cette libération. Bien évidemment, que les services officiels français ont joué leur rôle, le président de la République, le gouvernement, les services de renseignement, mais je voudrais rappeler aussi la mobilisation de toutes les collectivités territoriales à travers le pays, qui partout avaient affiché les portraits des deux otages, et je crois que c’est un moment de joie et pas un moment aujourd’hui de polémique politique.

Moi je voudrais surtout aussi souligner la dangerosité de ce métier de reporter sans frontière, sans lesquels nous ne saurions pas ce qui se passe à l’échelle de la planète, et je voudrais rendre hommage vraiment à cet engagement, à ce militantisme journalistique.

Christophe Barbier : le retrait des soldats français a été annoncé il y a quelques jours. Vous faites un lien entre ce choix stratégique et cette libération ?

 

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Ségolène Royal : je pense. Je pense que le contexte était plus favorable, pour permettre cette libération, et je suis parmi celles qui regrettent, d’ailleurs, que la France ait tardé à prendre cette décision, qu’il ait fallu être suiviste à l’égard des Etats-Unis d’Amérique, alors que depuis un an, je demandais qu’il y ait un calendrier progressif de retrait des troupes françaises, c’était évident qu’il fallait en arriver là.

Christophe Barbier : Et si la gauche gagne en 2012, est-ce qu’il faudra accélérer ce retrait des soldats français ?

Ségolène Royal : oui, j’accélèrerai, nous accélérerons ce retrait des soldats français ?

Christophe Barbier : Alain Juppé a certifié qu’il n’y avait pas eu de rançon versée, est-ce que ça vous aurait choquée, est-ce que ça vous choquerait si l’Etat français payait pour récupérer des otages ?

Ségolène Royal : oui, ça me choquerait beaucoup, parce que ce serait un encouragement à toutes ces formes de délinquance internationale, pour ne pas dire plus, de criminalité internationale.

Christophe Barbier : remaniement hier au gouvernement à la suite de l’arrivée de Christine Lagarde au FMI, vous vous réjouissez de l’arrivée de Christine Lagarde au FMI ?

Ségolène Royal : ça dépend [de] la politique qu’elle va conduire, moi je…

Christophe Barbier, lui coupant la parole : peut-être celle de Dominique Strauss-Kahn ?

Ségolène Royal : écoutez ; oui mais le contexte a changé, la gravité de la situation s’est approfondie, regardez ce qui se passe en Grèce, donc je crois qu’il est temps que le FMI aussi change peut-être de concept. Vous savez, dans les obligations du FMI, il faut rappeler qu’il y a aussi le plein-emploi et le bien-être des peuples, des pays qui compose le FMI et qui subissent de graves revers économiques.

 

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Bien sûr que la Grèce doit continuer à faire des efforts, mais ont voit bien que ce remède de cheval conduit la Grèce dans le mur, aujourd’hui le pays est bloqué, il y a une grave crise politique, une crise sociale, les gens sont très malheureux, et on voit bien que le FMI devrait peut-être, même sûrement, avancer aussi d’autres principes, comme celui de la lutte contre les inégalités entre les niveaux de salaires : il y a à la fois de grandes fortunes en Grèce, et des gens très pauvres.

Et moi je suis convaincue que dans les pays, en Grèce comme en France, comme en Europe, comme à l’échelle de la planète, c’est aussi la lutte contre les inégalités qui permet de redonner aux classes moyennes et aux catégories populaires du pouvoir d’achat pour relancer la croissance.

Christophe Barbier : la montée en puissance des quadras au gouvernement, c’est une bonne nouvelle pour vous ?

Ségolène Royal : ce remaniement ministériel n’est pas sérieux, disons-le, on a assisté à un pugilat indigne entre deux ministres, on voit un recul de la parité. On voit un ministre des Affaires européennes, je crois que ça a changé 5 fois en 4 ans, ce n’est pas sérieux, alors que c’est un dossier absolument majeur. On voit aussi de grandes manœuvres à l’égard de centristes, sans doute dans la perspective de l’élection présidentielle. Où est l’intérêt de la France dans ce remaniement, je  ne le vois pas.

Christophe Barbier : vous avez déposé hier les parrainages nécessaires pour votre candidature à la primaire socialiste. Alors pourquoi avoir choisi des élus locaux, et pas des parlementaires, ou des membres du Conseil national ?

 

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Ségolène Royal : parce que je veux être la candidate des solutions, comme vous le savez, je crois qu’il y a des solutions concrètes, que la vie des Français peut changer concrètement en 2012, je le prouve à la tête de la Région où je suis, et les élus locaux qui sont tous les jours au contact à la fois des souffrances, mais [aussi] des réussites et des espérances des Français, sont je pense les mieux à même, et puis ça correspond aussi à mon identité politique et à la conviction que j’ai que les Français veulent aujourd’hui une politique par la preuve, avec des actions opérationnelles, et c’est pourquoi j’ai choisi cette centaine de députés… de parlement… il y a certains parlementaires, d’ailleurs qui sont à la fois conseillers régional, et locaux et parlementaires, de conseillers donc régionaux et généraux.

Christophe Barbier : alors le parti doit se réorganiser maintenant, pour que cette primaire se passe bien. Que demanderez-vous tout à l’heure au bureau politique qui doit organiser le parti pour la primaire ? Vous irez en personne dans ce bureau politique ?

 

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Ségolène Royal : bien sûr, j’irais en personne, parce que je crois que tous les leaders politiques du Parti socialiste doivent prendre leurs responsabilités pour que les choses se passent bien, il n’y a aucune raison d’ailleurs que les choses ne se passent pas bien, l’objectif premier, c’est que les Français aient envie de venir massivement.

Une nouvelle fois, comme chaque fois que j’ai l’occasion et la chance de m’exprimer sur les médias, je lance un appel pour que les Français viennent voter, et je leur dis qu’il n’y a pas besoin d’être adhérent du Parti socialiste pour venir voter ; un sympathisant de gauche sur deux ignore qu’il peut voter aux primaires, donc je le redis ici, les sympathisants de gauche, les écologistes, les humanistes, bref, tous ceux qui veulent que ça change et que Nicolas Sarkozy soit battu en 2012 pour que la France se redresse doivent venir voter, c’est ça que j’attends du Parti socialiste, qu’il lance une campagne de mobilisation pour que les Français viennent voter.

Christophe Barbier : Benoît Hamon veut rester porte-parole, c’est acceptable pour vous ?

Ségolène Royal : écoutez, moi je ne me mêle pas de ça. J’estime que chacun doit prendre ses responsabilités, que les choses doivent être clairement organisées, qu’il n’y ait pas de mélange des genres, qu’il y ait au fond la conviction que tous les candidats seront à armes égales pour pouvoir convaincre les Français, qu’ils puissent, ces Français, faire le choix.

Christophe Barbier : mais le sujet c’est quoi, c’est une direction collégiale du parti, s’il y a 5 candidats, il doit y avoir 5 Premiers secrétaires du parti ?

Ségolène Royal : je vais attendre les propositions qui sont faites, et en fonction de ça, chacun devra faire un effort de consensus pour que les choses se passent bien, et que les moyens du parti soient mis à la disposition de tous.

Christophe Barbier : les strauss-kahniens se divisent, Cambadélis chez Martine Aubry, Moscovici chez François Hollande : comment vous analysez cette division du strauss-kahnisme ?

Ségolène Royal : je ne l’analyse pas. Je crois que chacun, chacun est…

Christophe Barbier, lui coupant la parole : il y a de la place chez vous pour les anciens supporters de Dominique Strauss-Kahn ? Qu’avez-vous à leur dire ?

 

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Ségolène Royal : mais vous savez, je ne suis pas dans les batailles d’appareil. Donc ça, vous faites allusion aux anciens courants, nous ne sommes pas dans un congrès. Et je souhaite que tous les socialistes comprennent cela.

Nous sommes tournés vers les Français pour préparer le changement, le vrai changement, qui va conduire à des politiques efficaces de lutte contre les déficits, de lutte contre le chômage, de lutte contre la précarité, pour redresser notre Education nationale, pour mettre en place ce que j’appelle moi un ordre social juste, pour trouver des solutions concrètes aux problèmes des Français, et ma préoccupation première, c’est celle-ci.

 

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Que les opérations d’appareil soient mises de côté, la désignation de notre candidate, ou de notre candidat, ça n’est pas un congrès, et ceux qui se lancent dans ces opérations ont tort et risquent d’abîmer les primaires, et je leur demande de faire attention, parce que les Français nous regardent, on nous regarde aussi à l’étranger, je vois déjà dans la presse internationale l’intérêt qui commence à monter pour les primaires à gauche en France, parce que c’est un moment démocratique important, le Parti socialiste a pris cette initiative très audacieuse, et je veux que cette initiative audacieuse réussisse par le nombre de votants, parce que c’est ce qui donnera l’impulsion à la candidature pour la présidentielle.

Christophe Barbier : au soir du premier tour de la primaire, si vous n’êtes pas qualifiée pour le second, vous choisirez, vous choisirez un candidat, ou vous vous retirerez ?

Ségolène Royal : attendons, attendons. Vous voyez ce qui se passe à Europe Ecologie.

Christophe Barbier : ah ben, quel sens donnez vous justement à la surprise Eva Joly ?

 

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Ségolène Royal : oui, la "surprise" Eva Joly. Je vois deux enseignements finalement : que premièrement, les citoyens votent en toute liberté et ne se laissent pas instrumentaliser ni manipuler par des sondages, ou par des appareils politiques, ou par des injonctions médiatiques.

Et ils choisissent souvent le candidat ou la candidate qui a de la constance, qui a de l’authenticité, dont l’engagement remonte à longtemps, et ils ne se font pas avoir, alors que c’est pas facile dans le système médiatique aujourd’hui, par des effets d’image ou par des revirements de convictions.

Et cette prime donnée à Eva Joly, c’est ça, c’est l’engagement d’une femme qui est solide sur ses convictions, ses convictions qui remontent à loin, et les militants ne s’y sont pas trompés.

Christophe Barbier : et vous pensez que les sondages sur la primaire socialiste sont de même nature, c’est-à-dire pas sérieux, pas lisibles ?

Ségolène Royal : bien sûr, ils ne sont pas lisibles. Pourquoi ? Parce que les sondeurs ne connaissent pas la base électorale. Aurons-nous 500 000, 1 million, 2 millions d’électeurs ? Nous ne savons pas. Donc les sondages sont impossibles, il y a aujourd’hui des effets d’images, c’est aussi un business, hein, les sondages. Eh bien moi je crois que les électeurs seront parfaitement libres, et j’ai bien la conviction de les convaincre et d’être désignée.

Christophe Barbier : Ségolène Royal, merci, bonne journée.

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