TEXTE/VIDEO/PHOTOS – Pendant le meeting de Toulouse, à la Halle aux Grains, jeudi soir, le discours de Ségolène Royal touchait à sa fin, elle encourageait les militants sur le terrain pour ces derniers jours de campagne des primaires :
« Je vous vois, là, avec vos foulards rouges, comme ça vous allez être bien identifiés sur le territoire. Que l’on vous voie, partout ! […]
Alors, démultiplie-vous sur le territoire, continuez la présence extraordinaire que vous faites. C’est vous, qui le plus présents, partout, dans les quartiers, dans les villes, dans les campagnes, dans le porte–à-porte.
Vous portez un projet collectif. Vous portez une force citoyenne. Vous portez mon programme cohérent, qui est dans la prolongation de ce que nous avons déjà défendu ensemble lors de la magnifique campagne de 2007. »
C’est alors que Ségolène Royal parla d’une vilaine rumeur qui se propageait, contre les candidates, et pour les candidats :
« Nous avons l’AUDACE aussi, d’imaginer une femme à la tête de l’Etat. Il est grand temps parce que j’ai entendu, comme vous, une rumeur qui circule. Une étrange rumeur, d’ailleurs. On nous dit : « Oh là, là ! En période de crise économique, il vaut mieux un costume cravate. La France n’est pas prête pour voter pour une femme. » On vu d’ailleurs ce que donnaient les candidats virtuels, les candidats des sondages.
Eh bien moi j’appelle le peuple français à la liberté de son vote. J’appelle le peuple français à l’audace, et je me dis qu’aux Etats-Unis d’Amérique, où le peuple [américain] a eu l’audace de voter pour un homme de couleur, pour un métis, eh bien en France, les Français auront l’audace de voter pour une femme ! Voilà 2012 ! »
Déluge d’applaudissements et d’acclamation, et enclenchement de la chanson I Gotta Feeling du groupe métissé et américain, qui compte une femme, Fergie, une des deux principales voix du groupe, dans une ambiance de folie.
Vivement 2012, vivement le changement pour une amélioration concrète de la vie des Françaises et des Français, vivement une présidente qui fera la parité dans son gouvernement et le non-cumul des mandats, qui sera la garante de la morale publique à la tête de l’Etat : Ségolène Royal !
Frédérick Moulin
Ségolène Royal, son équipe et ses soutiens à la fin du meeting de Toulouse : de gauche à droite : Sébastien Denaja, Ahmed Laaraj, Kamel Chibli, Ségolène Royal et Béatrice Patrie
Pour voir la vidéo de cette partie, cliquez ICI, vidéo en bas de la page.
Transcription par Militants de l’Espoir À Gauche avec Ségolène Royal / F.M.
Nous voici arrivés au terme de notre réunion. Comme je le disais tout à l’heure en commençant, il vous reste quelques jours pour vous mobiliser, je vous vois, là, avec vos foulards rouges, comme ça vous allez être bien identifiés sur le territoire.
Que l’on vous voie, partout ! C’est un grand moment démocratique que ces primaires citoyennes.
"Tout le monde ne sait pas encore qu’il peut voter, même si petit à petit, quand même, l’information circule. Tout le monde ne connaît pas le lieu de son bureau de vote. Donc vous avez un travail citoyen d’information"
Tout le monde ne sait pas encore qu’il peut voter, même si petit à petit, quand même, l’information circule. Tout le monde ne connaît pas le lieu de son bureau de vote. Donc vous avez un travail citoyen d’information.
C’est très important, parce que le nombre de participants donnera une FORCE à la gauche, d’abord pour passer devant le Front national, et ensuite, pour battre Sarkozy.
(Tonnerre d’applaudissements et d’acclamations, puis rapidement, « On va gagner ! » scandé, pendant 1 minute 20 secondes)
"Alors, démultipliez-vous sur le territoire, continuez la présence extraordinaire que vous faites. C’est vous, qui le plus présents, partout, dans les quartiers, dans les villes, dans les campagnes, dans le porte–à-porte"
Alors, démultipliez-vous sur le territoire, continuez la présence extraordinaire que vous faites. C’est vous, qui le plus présents, partout, dans les quartiers, dans les villes, dans les campagnes, dans le porte–à-porte. Vous portez un projet collectif. Vous portez une force citoyenne. Vous portez mon programme cohérent, qui est dans la prolongation de ce que nous avons déjà défendu ensemble lors de la magnifique campagne de 2007.
"Vous portez mon programme cohérent, qui est dans la prolongation de ce que nous avons déjà défendu ensemble lors de la magnifique campagne de 2007"
Nous avons combattu, et nous continuons ce combat, avec des propositions complémentaires parce qu’il a fallu tenir compte de la crise, et que les Français sont inquiets, sont anxieux se demandent de quoi demain sera fait. Ils sont aujourd’hui dans l’incertitude, ils ont envie de se replier sur eux-mêmes.
"Nous avons combattu, et nous continuons ce combat, avec des propositions complémentaires parce qu’il a fallu tenir compte de la crise, et que les Français sont inquiets, sont anxieux se demandent de quoi demain sera fait"
Eh bien moi je ne veux pas que les Français se replient sur eux-mêmes, même ceux qui sont angoissés.
"Nous avons le devoir de porter leur espérance, nous avons le devoir d’apporter des solutions efficaces et justes, nous avons le devoir de leur montrer un cohérence ..."
Nous avons le devoir de porter leur espérance, nous avons le devoir d’apporter des solutions efficaces et justes, nous avons le devoir de leur montrer un cohérence, nous avons le devoir de porter cette République du Respect, nous avons cette obligation de leur apporter cet ordre social juste, nous avons cette conviction que la France va reprendre le chemin de l’avenir, nous avons cette volonté de rassembler toutes celles et ceux qui veulent le changement à gauche, nous avons l’AUDACE aussi, d’imaginer une femme à la tête de l’Etat.
"Nous avons l’AUDACE aussi, d’imaginer une femme à la tête de l’Etat. Il est grand temps parce que j’ai entendu comme vous une rumeur qui circule. Une étrange rumeur, d’ailleurs. On nous dit : « Oh là, là ! En période de crise économique, il vaut mieux un costume cravate. La France n’est pas prête pour voter pour une femme. » On vu d’ailleurs ce que donnaient les candidats virtuels, les candidats des sondages. Eh bien moi j’appelle le peuple français à la liberté de son vote. J’appelle le peuple français à l’audace, et je me dis qu’aux Etats-Unis d’Amérique, où le peuple américain a eu l’audace de voter pour un homme de couleur, pour un métis, eh bien en France, les Français auront l’audace de voter pour une femme ! Voilà 2012 !"
Il est temps … (Tonnerre d’acclamations et d’applaudissements) Il est grand temps … (Les applaudissement ne faiblissent pas, puis « Ségolène, présidente, Ségolène, présidente ! » scandé) … parce que … j’ai entendu, j’ai entendu comme vous une rumeur qui circule. (Exclamations) Une étrange rumeur, d’ailleurs. On nous dit : « Oh là, là ! » (Rire de Ségolène Royal) « En période de crise économique, il vaut mieux un costume cravate. » (Exclamations étonnées dans le public) « La France n’est pas prête pour voter pour une femme. » (Huées) On vu d’ailleurs ce que donnaient les candidats virtuels, les candidats des sondages. Eh bien moi j’appelle le peuple français à la liberté de son vote. J’appelle le peuple français à l’audace, et je me dis qu’aux Etats-Unis d’Amérique, où le peuple [américain] a eu l’audace de voter pour un homme de couleur, pour un métis, eh bien en France, les Français auront l’audace de voter pour une femme ! Voilà 2012 !
Ségolène Royal et Kamel Chibli juste après la fin du discours de Ségolène Royal
(Tonnerre et déluge d’acclamations et d’applaudissements scandés, puis I Gotta Feeling des Black Eyed Eyed Peas, l’équipe et les soutiens de Ségolène Royal montent sur la scène)
Le public toulousain en liesse applaudit et acclame Ségolène Royal à la fin de son discours, alors que I Gotta Feeling débute