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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 18:04

 

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(Dessin de @Plantu)

« Insensiblement nos décideurs politiques – de droite comme de gauche – ont baissé les armes devant cet ahurissant délire financier. », écrivait Jean-Claude Guillebaud dans Le Nouvel Observateur du 14 juillet 2011. Ségolène Royal a rappelé qu’elle, elle n’avait pas baissé la garde lors de son interview dimanche 17 juillet au JT de France 2 et de sa conférence de presse tenue depuis le siège du PS vendredi dernier.

« Si j’étais avec Angela Merkel, je lui proposerais un pacte, une alliance, un accord franco-allemand, ‘gagnant-gagnant’. […] La seconde chose, c’est de créer un organisme public, une agence publique de notation. Il n’est plus acceptable que nous dépendions des agences privées de notation, qui sont liées au capitalisme financier. », a déclaré la candidate sur France 2.

Cette conviction n’est pas nouvelle pour Ségolène Royal. Lors de son intervention devant le Conseil de l’Internationale socialiste à New York le 22 juin 2010, la vice-présidente martelait :

« Selon le patron d’Euronext, l’opacité des transactions financières s’est accrue depuis 2008. Quant aux agences de notation (dont un document de 580 pages récemment remis au Sénat américain détaille l’aveuglement et les turpitudes), leur chiffre d’affaire 2009 a été au zénith, ce qui leur a permis de débourser 3 millions de dollars pour que les meilleurs lobbyistes plaident leur cause à Washington. En France, le responsable d’une grande organisation syndicale, la CGT, les a taxées de « milices privées » du capitalisme financier : le mot est juste. L’Europe réfléchit à la création d’une Agence publique de notation : cela va dans le bon sens mais il y a urgence. »

Le 8 février dernier, en voyage en Finlande, elle a à nouveau dénoncé et proposé, lors d’une intervention devant la Fondation Kalevi Sorsa à Helsinki :

« Hausse des primes de risques, chantage au « triple A » de la part d’agences de notation vendues aux banques, spéculation à la baisse… L’irrationalité confine à la folie du système lorsque les spéculateurs qui s’alarment de l’endettement et exigent la rigueur sanctionnent les Etats qui obéissent à leurs oukases et voient leurs perspectives de croissance dramatiquement diminuées. […]

L’œuvre de titan accomplie avec la création d’une monnaie européenne, pourquoi serait-il impossible de l’accomplir pour refonder la politique économique et sociale de l’Union ? […] Agence de notation européenne pour la notation des Etats … […] Pourquoi ce que nous avons pu accomplir par le passé, ne pourrions-nous pas l’accomplir demain ? »

De fait, les propositions de Ségolène Royal s’attaquent point par point aux trois « pieds » de la « machinerie » décrite par Jean-Claude Guillebaud, qui a remplacé au poste d’éditorialiste du Nouvel Observateur Jacques Julliard en novembre 2010, et auquel Ségolène Royal a déjà fait référence.

Ségolène Royal  
A lire, la chronique exceptionnelle de Jean-Claude Guillebaud dans le nouvel obs. Sur les vertus publiques et privées. Entièrement d'accord.

 

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(Dessin de @MartinVidberg, 15 juillet 2011, www.martinvidberg.com)


« Le premier c’est, en effet, l’imperium insensé de ces quelques agences de notation, petits « corsaires » aux idées courtes, au jugement controuvé et à la cupidité effarante. », écrit Jean-Claude Guillebaud.

La décision à prendre, répond en quelque sorte Ségolène Royal, c’est « une réforme des agences de notation », « la création d’une agence de notation publique » européenne. « Pourquoi ? Parce qu’on voit bien que les agences de notation sont liées aux intérêts financiers, puisqu’elles jouent tous les rôles. Ce sont elles qui ont été déconsidérées parce qu’elles n’ont pas vu venir la crise financière aux Etats-Unis. »

C’est bien l’avis de Jean-Claude Guillebaud, qui parle de la « cupidité » de « ces agences rançonneuses », avec des marges opérationnelles comprises entre 40 et 60% : « Allez donc expliquer cela aux Portugais ou aux Grecs ! » ; l’éditorialiste fustige aussi le « jugement controuvé » de ces agences :

« La catastrophe américaine de septembre 2008 (la crise des subprimes) était largement imputable aux erreurs desdites agences. Elles s’étaient lourdement trompées dans leurs prétendues « notations » en matière de crédit hypothécaire. »

Le prix Nobel d’économie 1998 Amartya Sen précise les faits (article du Monde du 3 juillet 2011 ici) :

« Le diagnostic des problèmes économiques tel que l'établissent les agences de notation n'a en rien le statut de vérité absolue, contrairement à ce que ces dernières prétendent. Pour mémoire, le travail de certification des établissements financiers et des entreprises accomplis par ces agences avant la crise économique de 2008 était si lamentable que le Congrès américain a envisagé d'engager des poursuites contre elles. »

 

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Déjà, en août 2009... et rien n'a changé aujourd'hui ! (Dessin de @MartinVidberg, 25 août 2009, www.martinvidberg.com)


« Le deuxième « pied », c’est l’opacité du nouveau système bancaire. Elle permet d’enfumer tout à la fois les opinions et les gouvernements. La triche, en somme, est désormais la norme. », poursuit Jean-Claude Guillebaud.

Ségolène Royal propose une réforme bancaire, qui sera la première mesure qu’elle prendrait si elle était élue présidente en 2012, avec notamment la séparation des activités de spéculation de celle qui financent l’économie réelle, l’entrée de l’Etat au capital des banques pour s’assurer qu’elles assurent leur fonction de financement de l’économie réelle, et la taxation des activités spéculatives, au niveau français et européen. Le 1er juin dernier, elle confiait à France Soir :

« [La première mesure que je prendrais si j’étais élue en 2012 serait] la réforme bancaire pour permettre aux entrepreneurs de créer des emplois. L’Etat rentrera au capital de toutes les banques qui ont été renflouées par les contribuables, pour contrôler l’utilisation des fonds bancaires. Il faut séparer les activités spéculatives de l’activité de financement des petites et moyennes entreprises. », et de compléter sur France 3 le 19 juin :

« Barack Obama l’a bien fait aux Etats-Unis d’Amérique, donc ce qu’il faut, c’est que l’ensemble des pays européens, et là les ministres des Finances sont réunis, qu’est-ce qu’on attend d’eux ? Qu’ils fassent la réforme bancaire, c’est-à-dire qu’ils obligent les banques à consacrer une partie de leurs fonds à financer les entreprises, c’est-à-dire l’économie réelle, et sur le reste, sur la spéculation, à prélever une taxe, puisque les socialistes européens ont proposé une taxe de 0,005% qui permet de produire 200 milliards d’euros. »

Et de préciser le 22 juillet sur son blog que cette taxe serait une des sources de financement du « fonds souverain » européen qu’elle propose de mettre en place pour « assurer la relance économique de l’Europe ».

Pour la spéculation scandaleuse des banques sur la dette souveraine des Etats européens, Ségolène Royal va même plus loin : « c’est l’interdiction de la spéculation sur les banques, puisqu’on voit bien que les banques et les fonds de pension ont spéculé sur la dette grecque, et qu’aujourd’hui ça va recommencer, […] c’est-à-dire interdiction de vendre à terme des titres que l’on n’a pas. ».

 

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(Dessin de @MartinVidberg, 20 juin 2011, www.martinvidberg.com)


Et Jean-Claude Guillebaud de conclure : « Le troisième « pied », c’est la politique macroéconomique induite de façon mécanique par cet égarement de la raison : je pense à l’austérité moralisatrice imposée dans toute l’Europe. […]Les économistes sensés savent – et répètent – qu’elle prive ces pays de tout espoir de croissance. »

Et toute la pensée économique de Ségolène Royal est tournée vers cette croissance : c’est l’objectif-même du fonds souverain européen qu’elle propose de mettre en place, « qui permettrait d’arrêter une stratégie de développement économique, et en particulier dans le domaine de la croissance verte, des énergies renouvelables, c’est-à-dire donner une perspective économique à l’Europe en terme de création d’activité et d’emplois », précisait la candidate lors de sa conférence de presse vendredi dernier.

C’est aussi le but de la taxation des activités spéculative des banques, des activités qui ne financent pas l’économie, donc pas les entreprises, en priorité les PME, qui créent des emplois – 80% des emplois créés en France ces dernières années l’ont été par les PME.

Le prix Nobel d’économie Amartya Sen explique :

« C'est la philosophie du corset « ajusté » : « Si madame est à l'aise dans celui-ci, c'est certainement qu'il faut à madame la taille en dessous. » Mais si les appels à la rigueur financière se traduisent trop mécaniquement par des compressions brutales et drastiques, on risque non seulement d'imposer plus de privations que nécessaire, mais aussi de tuer la poule aux œufs d'or de la croissance. […] De nombreux pays affichaient à la fin de la seconde guerre mondiale une lourde et préoccupante dette publique ; mais une croissance économique soutenue a permis d'alléger rapidement ce fardeau. De même, les déficits colossaux que trouva Bill Clinton à son entrée en fonctions en 1992 fondirent sous sa présidence sous l'effet, en grande partie, de la rapidité de la croissance. »

Jean-Claude Guillebaud observe : « Je pense à l’austérité moralisatrice imposée dans toute l’Europe. […] Les économistes sensés savent – et répètent – qu’elle prive ces pays de tout espoir de croissance. Elle les fait rentrer dans le cercle vicieux de l’endettement aggravé, avec la souffrance sociale comme unique avenir. Au secours, Keynes, ils deviennent fous ! »

 

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(Dessin de @MartinVidberg, 18 février 2011, www.martinvidberg.com)


Ce à quoi Ségolène Royal ‘répond’ lors de son discours d’Helsinki en févier 2011 :

« L’œuvre de titan accomplie avec la création d’une monnaie européenne, pourquoi serait-il impossible de l’accomplir pour refonder la politique économique et sociale de l’Union ?

Taxation des mouvements de capitaux spéculatifs ; renouvellement du mandat de la Banque centrale européenne, qui prenne acte de sa crédibilité désormais bien installée pour élargir son périmètre d’intervention ; agence de notation européenne pour la notation des Etats ; nouvelles règles de supervision des banques et des fonds spéculatifs…

Pourquoi ce que nous avons pu accomplir par le passé, ne pourrions-nous pas l’accomplir demain ?

Ce que j’entends mettre au service de l’Europe, ce ne sont pas des mots. C’est l’énergie chaque jour renouvelée d’une conviction. C’est une ardeur inlassable pour convaincre, car notre avenir est là. Notre espérance aussi, par delà les doutes, les suspicions, les déceptions. Notre génération doit cela aux nouvelles générations, nous qui avons reçu de la génération de l'après guerre : la paix, la prospérité, l’Europe avec son modèle social.

Alors ouvrons la voie et avançons avec courage en faisant l'Europe avec les peuples et non pas contre eux. »

Amartya Sen, prix Nobel indien d’économie, martèle :

« Tout cela s'inscrivait dans le prolongement naturel de la quête démocratique de l'Europe inaugurée par le mouvement européen des Lumières, qui, à son tour, inspira le monde entier. […] Dériver au gré des vents financiers que souffle une pensée économique obtuse et entachée de graves lacunes, souvent proférée par des agences affichant de piteux résultats en termes d'anticipation et de diagnostic, est bien la dernière chose dont l'Europe ait besoin. Il faut enrayer la marginalisation de la tradition démocratique européenne : c'est une nécessité impérieuse. On ne l'exagérera jamais assez. »

Et Ségolène Royal de terminer son discours sur les nécessaires réformes structurelles de l’Europe et de l’euro lors de sa conférence de presse vendredi en écho au propos du prix Nobel :

« C’est l’Europe aussi qui a une responsabilité à l’égard des principes de liberté, d’égalité, de fraternité. Où sont-ils ces principes aujourd’hui, à un moment où nous sommes uniquement soumis à la spéculation financière, et où des choses si timides ont été prises sans que nous soyons capables, sans que les dirigeants aient été capables d’imposer une volonté politique, pour que la politique s’impose aux logiques financières ? »

 

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"Plutôt Grèce ou Etats-Unis?" (Dessin et titre de @MartinVidberg, 19 juillet 2011, www.martinvidberg.com)


Ce matin, l’agence de notation Moody’s a dégradé de 3 crans la note de la dette à long terme de la Grèce, à Ca contre Caa1 précédemment, à deux crans seulement du défaut de paiement.

Une incohérence du serpent qui se mord la queue que Martin Vidberg, croqueur d’ « actu en patates », relevait déjà il y a un an, toujours avec l’inénarrable Moody’s :

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(Dessin et titre de @MartinVidberg, 27 août 2010, www.martinvidberg.com)

« L'agence de notation Moody's a menacé la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne mais aussi les Etats-Unis de dégrader leur note (actuellement AAA, la note maximale) notamment en conséquence de la politique de rigueur actuelle qui freine la croissance.
Au printemps, la dégradation des notes de la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Irlande avait paradoxalement contribué à déclencher cette vague de rigueur. »

Et maintenant la boucle est bouclée : la dégradation des notes de la Grèce, qui avait alors entraîné la rigueur, entraîne maintenant paradoxalement une nouvelle dégradation, et une rigueur renforcée. Moody’s se fait insistante sur l’Irlande et le Portugal à présent, et les Etats-Unis, qui ont eux-mêmes relevé leur propre « plafond » de la dette il y a quelques mois à 14 280 milliards de dollars, ont jusqu’au 2 août pour trouver une issue.

Ségolène Royal a souligné, le 19 juin sur France 3, l’incohérence de la philosophie du « corset ajusté » comme l’appelle Amartya Sen :

« La vraie question c’est de savoir si ce remède de cheval, qui a déjà été imposé à la Grèce et à d’autres pays a donné des résultats. La réponse est non, donc on va remettre encore une deuxième louche de ce remède de cheval ? Mais la situation sera encore pire qu’aujourd’hui, on voit d’ailleurs les peuples se soulever, puisqu’il y a non seulement une crise économique, mais aussi une crise sociale, et maintenant la crise politique dans les pays.  Donc il faut que la crise que nous subissons serve à changer de chemin et à trouver une autre voie. ».

Frédérick Moulin

-oOo-


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Le Nouvel Observateur n°2436, du 14 au 20 juillet 2011, paru le 13 juillet 2011


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Les terroristes en col blanc

Exaspérée par l’irresponsabilité des agences de notation, la Commission européenne a enfin haussé le ton. Son président José Manuel Barroso a protesté après la décision de deux d’entre elles, Standard & Poor’s et Moody’s, de dégrader la note du Portugal, au risque de précipiter la crise selon les mécanismes bien connus de la prophétie auto-réalisatrice (self-fulfilling prophecy). Le Français Michel Barnier a renchéri en ajoutant que nous devrions nous désintoxiquer de ces notations délétères. L’indignation officielle est bienvenue, mais elle laisse songeur.

Pourquoi vient-elle si tard ? Pourquoi est-elle si modérée, alors même que le mécanisme – le « système » – mis en place depuis une quinzaine d’années est un immense scandale historique.

À moyen terme, ses effets menacent la démocratie au moins autant que l’abjection terroriste plus ou moins sous contrôle. Or le fait est qu’insensiblement nos décideurs politiques – de droite comme de gauche – ont baissé les armes devant cet ahurissant délire financier.

Plusieurs voix autorisées s’étaient pourtant fait entendre pour dénoncer cette folie, mais en vain. La dernière en date est celle d’Amartya Sen, prix Nobel d’économie 1998. Dans un texte récent, publié dans plusieurs pays et repris le 3 juillet par « le Monde », il ne mâche pas ses mots.

« La tradition du débat démocratique, écrit-il, est sapée aujourd’hui par le pouvoir incontrôlé que détiennent les agences de notation qui, de facto, dictent aux gouvernements démocratiques leurs programmes, souvent avec le soutien d’institutions financières internationales. »

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 Se rend-on bien compte de la situation ? Comprend-on qu’au moment même où l’on impose aux peuples européens des mesures d’austérité à la fois injustes et destructrices, on capitule devant ces terroristes en col blanc ? Tout se passe comme si l’on était fasciné par cette pathologie de la « raison calculatrice », pour reprendre l’expression des philosophes de l’Ecole de Francfort. Oui, c’est bien de délire qu’il s’agit. Il porte en lui-même les catastrophes de demain, comme l’orage porte la foudre.

Cette machinerie repose en réalité sur 3 « pieds ».

Le premier c’est, en effet, l’imperium insensé de ces quelques agences de notation, petits « corsaires » aux idées courtes, au jugement controuvé et à la cupidité effarante. Un récent article du quotidien « The Independent » de Londres rappelait que la catastrophe américaine de septembre 2008 (la crise des subprimes) était largement imputable aux erreurs desdites agences. Elles s’étaient lourdement trompées dans leurs prétendues « notations » en matière de crédit hypothécaire. Question cupidité, il suffit pour s’en convaincre de connaître la marge opérationnelle de ces agences devenues littéralement rançonneuses : 40% pour Moody’s en 2011, 43% pour Standard & Poor’s, 58% pour Fitch. Allez donc expliquer cela aux Portugais ou aux Grecs !

Le deuxième « pied », c’est l’opacité du nouveau système bancaire. Elle permet d’enfumer tout à la fois les opinions et les gouvernements. La triche, en somme, est désormais la norme. Or cette opacité s’aggrave encore avec le développement récent de la « finance de l’ombre » (shadow banking). Du coup, la tricherie est tellement généralisée qu’elle émeut jusqu’au lobby bancaire traditionnel. Bonne chance, Christine Lagarde !

Le troisième « pied », c’est la politique macroéconomique induite de façon mécanique par cet égarement de la raison : je pense à l’austérité moralisatrice imposée dans toute l’Europe, au nom d’une dette largement « construite ».

Les économistes sensés savent – et répètent – qu’elle prive ces pays de tout espoir de croissance. Elle les fait rentrer dans le cercle vicieux de l’endettement aggravé, avec la souffrance sociale comme unique avenir.

Au secours, Keynes, ils deviennent fous !

J.-C. G.

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