C'était hier, à midi, que s'achevait le délai pour déposer en préfecture les listes qui seront en compétition pour les élections régionales.
En Poitou-Charentes, la liste "Une énergie d'avance" conduite par Ségolène Royal a été déposée en Préfecture, après quelques retouches.
En effet, six militants socialistes demandaient à la présidente de région sortante de « respecter ses engagements vis-à-vis des socialistes », lors d'un vote le 3 décembre. Les signataires contestaient notamment l'apparition en position éligible de trois militants du MoDem et d'un ex-militant communiste (en cas de victoire, la liste majoritaire envoie un minimum de douze conseillers au conseil régional). « C'est un compromis et nous sommes à deux tiers satisfaits », a déclaré Jean-Yves Cerfontaine, l'un des six militants.
« La Saint-Valentin pouvait se transformer en Saint-Barthélemy, c'est raté pour Bussereau qui, peut-être, l'espérait. Et ce, grâce aux échanges que j'ai pu avoir avec Ségolène Royal, dont je veux saluer la qualité d'écoute », a ajouté Olivier Falorni, tête de liste maritime.
Sur l'ensemble des quatre listes, Ségolène Royal a joué l'ouverture avec 17 personnes non socialistes, trois ouvriers syndicalistes dont un ex-communiste, Jacky Emon, CGT cheminot.
Un trophée de guerre pour Ségolène Royal, « c'est très important que des personnes comme elles puissent être présentes », commente-t-elle.
Le milieu rural avec deux agriculteurs en activité est représenté, ainsi que des élus locaux issus de ce monde font partie de l'aventure.
Comme neuf autres personnes médecins, infirmiers, dentistes, aides-soignants et dix autres qui appartiennent à la catégorie des cadres, Trois verts, un MRC et quatre radicaux bouclent une liste qui selon la chef de file « ne se replie pas sur mon parti. »
Sources : La Nouvelle République
Sud Ouest
20 minutes